Agents libres : les Blue Jays doivent adapter leur stratégie « tout ou rien »

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 17 novembre 2024 à 14h30

Les Blue Jays de Toronto sont présentement sur le cas de Juan Soto. C’est la chose à faire puisqu’au pire, ça fait monter les prix pour les deux formations de la région de New York.

Mais dans le cas (probable) où le club ne mettrait pas la main sur Soto, qu’est-ce qui se passera?

On prend l’exemple ici des frappeurs, mais le même principe peut aussi s’appliquer aux lanceurs : les Blue Jays sont souvent prêts à mettre la main sur les meilleurs joueurs du marché, mais ils ne sont pas prêts à tout pour les joueurs de « second ordre » sur le marché de l’autonomie.

C’est Jeff Passan, qui a abordé le sujet à Sportsnet, qui a mis le doigt sur le bobo.

https://twitter.com/FAN590/status/1857565975979204841

Ce qu’il dit, c’est que le club a la mentalité de Cleveland : ne pas surpayer pour des agents libres moyens. Ross Atkins et Mark Shapiro ont appris à Cleveland, on s’en rappelle.

Résultat? On traite les Shohei Ohtani et les Juan Soto de ce monde autrement, mais on ne veut pas se menotter avec d’autres gars. Le club est dans les courses, mais ne met pas assez souvent le dernier effort pour les signer.

Cela explique pourquoi les Blue Jays sont de toutes les courses, mais ratent souvent leur coup.

Là, toute la pression est sur Atkins et Shapiro pour construire une équipe gagnante dès 2025 : les dirigeants n’ont pas le droit à l’erreur. Ça doit paraître sur le marché puisque le club n’a plus le temps de niaiser.

Tags:

Blue Jays de Toronto, Mark Shapiro, Ross Atkins

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