Un peu tout le monde s’entend pour dire que les Padres de San Diego ont frappé un grand coup en faisant l’acquisition de Xander Bogaerts cet hiver, par le biais du marché des agents libres. Bogaerts est non seulement un des meilleurs joueurs à sa position, il est aussi un des favoris de la foule, et ce, par son jeu, son charisme et sa prestance.
Comme dans la vie tout est toujours une question d’équilibre, son ajout sera de taille pour les fans de San Diego. Cependant, en contrepartie, sa perte sera difficile à combler dans le cœur des partisans bostonnais. Ces derniers s’étaient vraiment attachés à ce joueur et Bogaerts aussi, était attaché à eux.
Celui qui aura finalement apposé sa signature au bas d’un contrat de 11 saisons et 280 millions de dollars en décembre dernier, est évidemment très heureux de se retrouver avec sa nouvelle formation. Par contre, il se voyait vraiment demeurer un membre des Red Sox pour la postérité de sa carrière, mais une première offre de contrat de la part de ses anciens patrons a laissé des traces et motivé son envie de tester le marché. Nous connaissons tous la suite de l’histoire…
Une première offre difficile à avaler
La première offre est venue lors du camp d’entraînement de la plus récente saison. Chaim Bloom et sa bande ont offert 90 millions de dollars sur quatre ans à leur joueur d’arrêt-court. Loin de celle des Padres, on s’entend!
L’homme de 30 ans est bien au fait que dans une négociation, il fait partie du jeu d’y aller en premier lieu d’une offre plus basse pour mettre les balises de la négo. Ceci dit, selon lui, cette proposition contractuelle était vraiment difficile à croire. Une mauvaise surprise, en d’autres mots.
Les Red Sox y sont allés d’une meilleure offre durant l’hiver, mais c’était juste un tout petit peu mieux, aux dires du protagoniste de ce texte.
Il n’a sûrement pas été difficile pour le natif d’Aruba, cette île néerlandaise située dans la mer des Caraïbes, d’accepter la très généreuse offre contractuelle des Padres. Déjà que le montant annuel est prépondérant, l’entente d’une durée de 11 ans se conclura lorsque X-Man aura 41 ans. Tout était réuni pour que le sportif, représenté par le coloré agent Scott Boras, se sente spécial et, surtout, apprécié à sa juste valeur!
Comme le résume si bien Bogaerts, tout cela prouve à quel point le marché de l’autonomie est complètement une autre chose et que la perception que quelqu’un peut avoir d’un athlète diffère d’une personne à l’autre. Il a bien raison, à mon avis.
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