Il aura fallu 12 manches et un ballon-sacrifice de Miguel Andujar pour que les Yankees viennent à bout des Marlins de Miami (2-1). Giancarlo Stanton n’a pas frappé son 300e circuit en carrière, mais a été ovationné par ses anciens partisans. Le match a été long et pénible. Les Yankees se contenteront de cette victoire, mais dans la bataille, ils ont perdu leur as releveur Aroldis Chapman.
Chapman laisse les siens après six lancers
Aroldis Chapman avait pour mission de fermer les livres dans la 12e manche, mais a dû quitter les siens après seulement six lancers. La raison : une gêne et une douleur persistante au genou gauche. Chapman traine ce «handicap» depuis le début de la saison, mais semblait cependant pouvoir vivre avec.
Hier soir, le pompier de service des Bombardiers du Bronx ne pouvait juste plus dealer avec cet inconfort. Le puissant gaucher ne semblait pas dans son assiette. Même s’il n’a effectué que six tirs, la vitesse moyenne de ses balles a été calculée à 96 mph, soit le plus «lent» le concernant depuis sa saison 2013.
Chapman est prévu pour passer une IRM ce mercredi. On devrait en savoir un peu plus dans les jours à venir. En attendant, les Yankees essaient de garder le sourire.
Cette saison, Aroldis Chapman présente une fiche de 3 victoires contre aucune défaite. Il affiche une MPM de 2.11 avec 31 sauvetages en 50 parties jouées.
Panique à New York
Quelle malédiction frappe les Yankees de New York? Depuis un bon mois maintenant, tout semble aller de travers pour la formation du Bronx. Luis Severino, qui semblait tellement imprenable, alterne le bon et le moins bon à un moment de la saison où les matchs sont les plus importants.
À l’infirmerie, les médecins ne manquent pas de travail: Gary Sanchez, Aaron Judge, Clint Frazier, C.C. Sabathia et depuis hier, DiDi Gregorius se trouvent sur la liste des blessés. Des bruits de couloirs ont même laissé entendre que David Robertson avait l’épaule qui «tirait» un peu.
Ça sent pas bon pour les Yankees. Si jamais Chapman rejoint la liste des éclopés, Dellin Betances ou Zack Britton pourraient assurer le rôle de closer en attendant que le Cubain se retape une santé.
En attendant, ça brasse pas pire dans l’ouest de l’Américaine avec trois équipes qui se tiennent dans un mouchoir de poche (Astros , A’s, Mariners). Les Yankees savent que la moindre faute pourrait leur couter un des deux sièges de wildcard. Pour l’instant, ils ont les fesses bien posées sur l’un d’entre eux, mais jusqu’à quand?