Un instant de nostalgie entre Montréal, Toronto et… Washington

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Maxime Lauzier

Publié le 30 décembre 2018 à 12h00

Mon souhait de 2019 est d’assister à la renaissance des Expos de Montréal en vue de la saison 2020, ou au plus tard, 2021. Le Québec, mon sport, les grands partisans des Expos et la ville de Montréal ont besoin de leurs Amours. En 2018, Montréal a les ressources pour qu’une franchise de la MLB grandisse et ait suffisamment de nourriture pour perdurer longtemps.

Enfin bref, en ce 30 décembre, je demeure très nostalgique… À l’aube de 2019, je me suis mis à examiner de vieilles photos, ce qui m’a replongé dans de beaux souvenirs ineffaçables. Ajoutons à cela le brin de jasette avec le collègue Sébastien Tabary, via notre groupe privé. Ce qui est venu ouvrir complètement cette porte nostalgique de mon encéphale.

Été 2006… la transition complète

Tout est la faute de Ryan Zimmerman, qui est officiellement venu conquérir mon coeur bleu Bleu Jays depuis 1992. Depuis maintenant plus de 12 ans, mon coeur est teint de deux couleurs, soit le rouge éclatant des Nats et le bleu flash des Jays. Par contre, depuis trois ans, le rouge est plus luisant et c’est palpable même si vous ne me connaissez que virtuellement.

Bon, en 2006, alors que je fêtais mon quart de siècle, le Zimm est venu me courtiser, me faire un beau clin d’oeil avec une saison magistrale. Pendant cet été-là, je suivais de près son périple, sa première année complète dans le grand show. Tel un vétéran, il frappait avec une régularité déconcertante et surtout, il produisait des points presque aussi couramment que Vlad Guerrero (116) et Carlos Delgado (114).

Un joueur incroyable dont on ne parle pas suffisamment. Photo : Tommy Gilligan-USA TODAY Sports.

Zimmerman, le joueur de franchise des Nationals de Washington, et le premier choix de l’histoire de cette concession, n’avait que 21 ans à cette époque. Vingt et une chandelles seulement. Une entrée en scène remarquable où il a terminé celle-ci avec une ligne de frappe de 287/.351/.471, 20 bombes, 110 points produits et 47 doubles en 157 joutes. De l’étoffe de vedette, mesdames, messieurs. Par contre, Hanley Ramirez a reçu la palme de recrue de l’année (de la Nationale) quatre points devant.

De retour dans le présent

2019 approche, Bryce Harper pourrait ne pas être aussi fidèle que Ryan Zimmerman, ce qui serait ou sera triste, mais tout compte fait, c’est la faute à Zimmerman si j’aime autant les Nationals de Washington. Le Zimm m’a appris une chose pendant mon parcours de passionné fou de baseball : être fidèle à son équipe pendant les moments forts, les instants pitoyables et les départs de certains sur le marché des transactions et/ou des agents libres, ça n’a pas de prix.

Le plus beau dans tout ça, Zimmerman est né un 28 septembre, tout comme moi. Son accord se terminera en 2020, alors qu’il aura 36 ans, donc la possibilité qu’il se retire y sera certes. D’ici là, je continuerai à l’observer et s’ajuster aux années, lui qui a peaufiné son élan et sa mécanique au fil du temps. Au final, je me souviendrai toujours de cette campagne 2006 et celle de 2017, où il a connu un premier mois du tonnerre, frappant pour .420. Sans omettre ses 11 walk-off home runs en carrière!

https://www.youtube.com/watch?v=6OQCwzra1-A

Bref, à l’aube de cette année 2019, je souhaite le retour des Expos, du respect et de l’amour.

Zimmer, je t’aime!

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