Les Mets sont reconnus pour créer malaise par-dessus malaise et cette fois ils n’y ont pas fait exception. Après avoir connu une saison exécrable – malgré leur début de saison de feu – et fait honte aux statistiques phénoménales de Jacob deGrom, les Mets se mettent une fois de plus les pieds dans les plats.
Chaque année, chacune des équipes du circuit vote pour «l’homme de l’année» afin de décider d’un candidat pour le Marvin Miller Man of the Year Award, un trophée remis par l’Association des joueurs. En gros, ce prix est décerné à un joueur «dont la performance sur le terrain et les contributions à sa communauté inspirent les autres à des niveaux de réussite plus élevés». L’an dernier, c’est Anthony Rizzo qui l’a remporté.
Chez les Mets, cette année, le candidat fait grincer des dents. Ils ont choisi… Jose Reyes.
Une tache au dossier
La mémoire est une faculté qui oublie et peut-être que vous ne vous en rappelez plus, mais Jose Reyes ne devrait peut-être pas être le candidat idéal des Mets. En fait, il ne devrait même pas être considéré pour ce prix.
À l’automne 2015, Jose Reyes faisait les manchettes, et ce, pour les mauvaises raisons. L’homme est «rentré» tout en étranglant sa femme dans une porte en verre. Les accusations portées contre lui avaient été retirées, car sa femme ne voulait pas coopérer avec les autorités. Ce qui, malheureusement, arrive très souvent dans de telles situations. Le joueur avait toutefois reçu une suspension de 51 matchs en 2016. Bien sûr, il s’était excusé pour tout ce qui s’était passé, mais est-ce assez? Est-ce que cela l’absout à toute responsabilité et il devient maintenant un joueur à idolâtrer? Hell no.
Oui, je crois en la réhabilitation. Oui, Jose Reyes met beaucoup d’argent dans sa communauté, mais c’est en grande partie par obligation de la ligue et pour redorer sa réputation… ce qui semble fonctionner. Mais à mon sens, ce n’est pas assez pour qu’un batteur de femme (n’ayons pas peur des mots) remporte quelques années plus tard un prix remis à un joueur inspirant.
Le temps adoucit les moeurs, mais ne change pas les gens.
Source : 12up
