En 2025, la taxe de luxe est établie à 241 M$. Mais il y a des niveaux dans la taxe de luxe : 241 M$, 261 M$, 281 M$ et 301 M$. Chaque niveau engendre de plus grandes pénalités.
Les Blue Jays de 2025 ne sont pas des récidivistes (ils n’ont pas payé de taxe de luxe en 2024), mais en 2025, ils vont en payer en masse. Ne reste juste à savoir à quel point.
Suite à la signature de Max Scherzer, les Blue Jays s’enlignent pour dépenser 273.3 M$. C’est au-dessus du deuxième seuil de la taxe de luxe… avec une formation relativement incomplète.
Mais est-ce que cela veut dire que le club va soudainement arrêter de dépenser? Non, pas forcément. Pour le bon joueur, la famille Rogers est prête à mettre de l’argent sur la table.
Voilà quelque chose qu’on ne peut pas reprocher aux Blue Jays : ils dépensent.
Tout ça pour dire que comme le souligne Ken Rosenthal, signer un Pete Alonso ou un Alex Bregman à 25 M$ par année amènerait le club à quelques millions de dollars du seuil de 301 M$, soit celui qui est communément appelé le seuil Steve Cohen.
Heureusement qu’Anthony Santander a accepté de différer de l’argent dans le futur… ça aide, ça.
Notons que même si Vladimir Guerrero Jr. signait à long terme et obtenait un bonus à la signature payable en 2025, cela n’affecterait pas son empreinte salarial de 2025. Cette année, il compte pour 28.5 M$ sous la taxe de luxe et cela ne changera pas.
Si le club peut, il fera ce qu’il peut pour éviter de dépasser un autre seuil de la taxe de luxe. Mais si une bonne occasion se présente, je ne vois pas les proprios mettre les freins pour autant.
À suivre, donc.
- Si Détroit veut Alex Bregman, le club doit faire vite.
- On ne sait toujours qui a refusé de voter pour Ichiro au Temple.
