En 2024, Tarik Skubal a remporté le Cy Young dans l’Américaine. C’était un bel honneur pour le partant des Tigers, qui a vraiment solidifié sa place parmi l’élite à sa position après une incroyable saison.
La folle remontée au classement des Tigers en fin de saison l’an dernier, elle n’aurait pas été possible sans le brio de Skubal.
Cette année, donc, on se demandait à quel point Skubal allait être en mesure de répéter ses exploits de l’an dernier… et force est d’admettre que l’an dernier était tout sauf un feu de paille.
L’as lanceur des Tigers, qui connaissait déjà une belle campagne, était de retour sur la butte cet après-midi face aux Guardians, et encore une fois, il a rappelé à tout le monde qu’il est vraiment dans une classe à part.
Il a lancé un match complet dans lequel il n’a accordé que deux petits coups sûrs, et ce, sans accorder le moindre point. Il a fait tout ça en récoltant 13 retraits au bâton… et en n’ayant besoin que de 94 lancers.
Et il a terminé ça avec une rapide à près de 103 milles à l’heure, un sommet en carrière.
Quand on regarde Skubal lancer, on a l’impression qu’il a été créé dans un laboratoire pour dominer. Le gaucher est capable de lancer très fort… mais surtout, ses mécaniques font en sorte qu’il est difficile de bien lire ses lancers.
Il est un peu comme Chris Sale à ce niveau-là : l’endroit où il relâche la balle est inhabituel, ce qui peut confondre les frappeurs.
Évidemment, Skubal n’est pas le seul bon lanceur dans les Majeures : des gars comme Paul Skenes et Zack Wheeler, par exemple, méritent aussi d’être considérés quand vient le temps de débattre du meilleur artilleur de la MLB.
Mais en ce moment, cette palme-là revient à Skubal, qui domine départ après départ. Et ce n’est pas un hasard si, depuis son émergence, les Tigers sont l’une des meilleures équipes des Majeures.
