Aaron Boone en était à sa septième saison à la barre des Yankees de New York en 2024 et bien qu’il ait mené les siens à leur première participation à la Série mondiale depuis 2009, sa prise de décision discutable a mené à une défaite crève-cœur dans le match numéro un de la Classique d’automne qui a donné le ton pour le reste de la finale.
Alors que Tim Hill et Nestor Cortes s’échauffaient dans l’enclos des releveurs, Boonie a choisi d’y aller avec ce dernier pour tenter d’obtenir les deux derniers retraits du match. Et ce, malgré le fait que Hill était le meilleur releveur gaucher de l’équipe en séries éliminatoires et que Cortes n’avait pas lancé depuis 37 jours. On connait la suite.
Sans parler d’un autre problème qui a été récurrent toute la saison et que l’on peut, au moins partiellement, attribuer à Boone : l’incapacité à réaliser les jeux de base autant défensivement que sur les sentiers.
Et dans le match numéro cinq de la Série mondiale hier soir (mercredi), cette lacune est revenu hanter les Yankees de la pire des façons. En effet, deux erreurs cruciales et une autre erreur mentale ont permis aux Dodgers de Los Angeles de marquer cinq points en cinquième manche pour égaliser le match.
Bien que Boone mérite un certain crédit pour avoir amené les Yankees si loin, une part du blâme lui revient (pas tout non plus, bien sûr).
Malgré tout, tout semble indiquer que le skipper des Bombardiers sera de retour à la barre de l’équipe pour au moins une huitième saison en 2025, selon Andy Martino du réseau SNY. Cela aurait été le cas même si les Yankees avaient été balayés.
La formation du Bronx détient une option sur le contrat de l’homme 51 ans pour la saison campagne et elle compte bien l’utiliser.
L’organisation new-yorkaise semble donc croire que Boone demeure le bon leader afin de resserrer les éléments qui font défaut depuis son arrivée.
On peut en douter.
