Les Rockies du Colorado veulent rééditer leur bonne saison 2017, voire mieux faire encore.
Les récents ajouts dans l’enclos des releveurs (Jake McGee, Bryan Shaw et Wade Davis) en sont une preuve évidente et le coeur de l’alignement des Rocks ne devrait pas être trop amputé de ses organes vitaux.
Malheureusement, Carlos Gonzalez ne fait plus partie de l’équation et son aventure dans les Rocheuses a déjà pris fin. Une chose est sûre: il ne portera pas la chemise des Rockies en 2018. Il reste à savoir où le joueur atterrira, et ce, pour combien de temps.
Une carrière en dents de scie
Difficile de résumer la carrière de Carlos Gonzalez. Capable du meilleur comme du pire, on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre de lui à l’amorce d’une saison. Quarante longues balles en 2015, mais seulement 14 en 2017. Une moyenne au bâton de .336 en 2010, .302 en 2013 et .262 l’an passé. Ce ne sont que des chiffres certes, mais CarGo est dans sa 31e année et ses dirigeants auraient sans doute voulu avoir plus de « garanties » et de constance de sa part dans l’optique d’un contrat longue durée.
Carlos Gonzalez a fait les beaux jours des Rockies pendant neuf saisons. Il a terminé troisième au classement du MVP en 2010 derrière Joey Votto et Albert Pujols. Il a participé à trois Matchs des étoiles et également remporté un trio de Gold Gloves. Les Rockies s’en souviendront.
Différents bruits de couloir
Quel est l’avenir maintenant pour le Vénézuélien? Les hypothèses sont multiples dépendamment de comment on se projette.
Si CarGo peut garantir à ses futurs acheteurs qu’il restera assez en santé pour produire son meilleur baseball, il se verra offrir sans problème un contrat d’au moins trois saisons. Les Giants de San Francisco pourraient être preneurs.
Dans un autre cas de figure, il pourrait être contraint d’accepter un contrat d’une saison pour, en quelque sorte, « démontrer » qu’il est encore capable d’être un joueur essentiel. Ainsi, il prouvera que la saison 2017 n’était qu’une erreur de parcours. À ce jeu-là, des équipes dans le besoin comme les Blue Jays de Toronto ou les Orioles de Baltimore pourraient lui offrir cette fameuse année à 10-12 millions au champ droit et comme frappeur désigné.
Le joueur a encore du talent à vendre, j’en suis certain. C’est un joueur d’équipe et un bon coéquipier, en plus d’avoir, selon moi, le plus beau swing chez les gauchers en MLB.
Le dénouement pourrait avoir lieu dans les prochains jours.
