L’an passé, les Québécois avaient une raison de plus de suivre les séries du baseball : Édouard Julien. Ses Twins avaient notamment affronté les Blue Jays en 2023 et la série avait attiré l’attention.
Mais cette année, Julien (Twins), Charles Leblanc (Angels), Otto Lopez (Marlins) et Abraham Toro (A’s) ne jouaient pas pour des clubs de séries. On ne peut donc pas suivre de gars d’ici en séries.
Cependant, si on veut suivre les progrès du baseball canadien, il y a une équipe qu’on doit surveiller : les Guardians de Cleveland.
Même si l’équipe n’a pas de Québécois dans ses rangs, on parle d’un club qui a quatre joueurs du Canada dans son alignement de séries. C’est un record.
Évidemment, on connaît bien les frères Naylor (Josh au premier but et Bo comme receveur), qui sont nés en Ontario. Mais il y a aussi deux lanceurs qui viennent du Canada.
Erik Sabrowski vient de l’Alberta et Cade Smith est natif de la Colombie-Britannique.
D’ailleurs, dans le match d’hier, les deux frères ont joué et Smith a été appelé à lancer en relève. Il y a donc eu trois joueurs sur les 15 utilisés qui étaient des Canadiens.
De voir Smith lancer à Naylor hier est aussi une première puisque c’était la première fois, en séries, qu’un lanceur canadien lançait à un receveur du Canada.
Smith est d’ailleurs devenu le neuvième lanceur canadien de l’histoire à récolter une victoire en séries, hier.
Si on regarde ailleurs qu’à Cleveland, les Canadiens ne sont pas prédominants. Parmi les huit équipes restantes, on remarque la présence de Freddie Freeman (un Américain qui joue pour le Canada sur la scène internationale) et du gérant Rob Thomson.
Mais à part la vedette des Dodgers et le gérant des Phillies (le club d’Alex Agostino), c’est pas mal vers l’Ohio qu’il faut se tourner pour voir des Canadiens pour le reste des séries.
Notons que les Brewers, qui n’ont pas passé la ronde des meilleurs deuxièmes, comptaient sur le Canadien Rob Zastryzny en 2024, mais qu’il n’avait pas été ajouté à l’alignement en séries. Et Atlanta, qui a été éliminé récemment, a un DG du Québec : Alex Anthopoulos.
