Avec la saison 2025 du baseball majeur qui est à nos portes, il est temps de mettre la table pour les prochains mois. Et quoi de mieux pour y arriver que de décortiquer la saison morte de chaque formation?
Au menu aujourd’hui : les Blue Jays de Toronto.
Saison 2024
Les Blue Jays de 2024 ont été parmi les grandes déceptions du baseball majeur. Les hommes de John Schneider (on ne pensait pas qu’il serait encore là en 2025, lui) ont fini avec seulement 74 victoires, soit au dernier rang de l’Est de l’Américaine.
Ce n’était pas ce qui était prévu, clairement.
Plusieurs joueurs ont connu une vilaine saison (surtout sur le monticule) et les blessures à des joueurs importants ont fait dérailler la campagne. Ça a été une tempête parfaite, disons.
De nombreux joueurs ont été échangés à la date limite des transactions, ce qui a fait couler le club encore plus, mais ce qui a permis d’aller chercher des jeunes – et de passer sous la taxe de luxe.
En fin de saison, plusieurs jeunes ont pris le contrôle du club et ont profité de l’occasion pour démontrer ce qu’ils savaient faire. Ils ont jeté les bases du camp d’entraînement 2025.
Et compte tenu du fait que le club veut gagner en 2025, les attentes sont élevées en ville.
Ajouts et départs
Il n’y a pas eu de nombreux départs au cours de la saison morte puisque les agents libres à en devenir sont partis à la date limite. Luis De Los Santos (ballottage), Genesis Cabrera et Ryan Yarbrough (sur le marché de l’autonomie) sont trois des joueurs qui sont partis gratuitement.
Jordan Romano, qui n’a pas reçu d’offre de contrat et que les Blue Jays ont laissé partir, a été un départ surprise. Il s’est trouvé du boulot à Philadelphie en vue de la prochaine saison.
Spencer Horwitz (avec l’espoir Nick Mitchell) est aussi un gros nom qui a quitté. Mais dans son cas, c’était pour mettre la main sur Andres Gimenez et Nick Sandlin en provenance de Cleveland.
Sandlin, tout comme Yimi Garcia (de retour après avoir été échangé à la date limite), Jeff Hoffman, Amir Garrett (contrat des mineures) et Max Scherzer, sont des lanceurs qui s’ajoutent au personnel des Blue Jays en 2025.
Myles Straw est aussi un nom, par la force des choses, qui est maintenant dans l’organisation des Blue Jays.
Mais le plus gros ajout des Blue Jays, c’est sans doute Anthony Santander. Il va venir ajouter de la puissance à un groupe qui en a grandement besoin pour la suite des choses.
Forces et faiblesses
Défensivement, le club (qui a gagné le Gant doré d’équipe en 2023 et 2024) sera encore fort. Andres Gimenez va stabiliser l’avant-champ et Anthony Santander ne devrait pas trop faire de mal au champ extérieur puisque Daulton Varsho et George Springer sont excellents.
Santander pourrait même être DH souvent, alors…
Le personnel de lanceurs ne devrait pas être une grande force, mais ne devrait pas être une grande faiblesse non plus. Les risques de blessure font en sorte que cela peut dérailler rapidement.
Mais contrairement à l’an passé, l’enclos (qui devrait être l’endroit de travail de Yariel Rodriguez, si tout va bien) peut être bon et la rotation a de la profondeur. C’est une victoire en soi.
Offensivement parlant, les étoiles devront vraiment être alignées pour que les performances soient dignes d’une équipe qui va viser les séries en 2025. Vladimir Guerrero Jr. devra avoir une bonne saison, tout comme Bo Bichette et Anthony Santander.
Et les gars de profondeur devront faire leur travail.
Attentes en vue de la saison 2025
La direction et le gérant devront espérer que le plan fonctionne parce que sinon, des têtes pourraient rouler. Mais entre vous et moi, j’ai de la difficulté à voir les Blue Jays comme une équipe de séries.
On verra ce que l’avenir réservera à l’équipe, qui a beaucoup de pression pour 2025.
Plusieurs joueurs seront en fin de contrat (incluant Vladimir Guerrero Jr. au moment de publier ces quelques lignes) et le club qu’on verra en 2025 pourrait être différent de celui de 2026.
Les gars en place auront de la pression, c’est certain.
