Pete Alonso pensait toucher le gros lot l’hiver passé, sur le marché de l’autonomie. Ce n’est pas arrivé.
À la place, il a été forcé de prendre un court contrat avec les Mets. On parle d’une entente de deux ans avec une option de sortie à la fin de la saison 2025. Il devrait l’utiliser, si tout va bien.
Alonso est content d’être à New York et d’être à 20 circuits du record de franchise de Darryl Strawberry. Il est content d’être avec son club de coeur et avec une bonne formation.
Mais ne vous détrompez pas : il a faim.
Dans un article, Jon Heyman a rapporté que le joueur de premier but est perçu, à New York, comme un gars en mission. Il veut tout faire pour avoir une bonne année et avoir une deuxième chance sur le marché de l’autonomie… mais cette fois, en position de force.
C’est (notamment) ce qui le drive. Il veut aussi gagner, bien évidemment.
En voyant le contrat de Vladimir Guerrero Jr. à 35.7 M$ par année à Toronto, il a un objectif plus clair de ce qu’il pourrait viser, dans quelques mois, quand il utilisera son option de sortie.
À moins d’une catastrophe, il va s’en servir.
La question, ce sera cependant de savoir si Alonso aura une belle offre des Mets, son choix #1. Est-ce que David Stearns, qui ne veut pas vider la banque pour un joueur de premier but qui prend de l’âge, lui déposera une belle offre?
Sinon, son agent Scott Boras lui conseillera sans doute d’aller là où l’argent le mènera.
