Si je devais définir le mot « désastre » avec une équipe de baseball, je pense que j’utiliserais l’édition 2023 des Mets de New York. Après avoir signé plusieurs joueurs autonomes (dont Justin Verlander), le club était prêt à gagner cette saison.
Vous connaissez la suite : les défaites se sont enchaînées, si bien qu’ils étaient du côté des vendeurs à la date limite. Verlander a quitté pour Houston, Max Scherzer a été envoyé au Texas et bien d’autres vétérans ont été transigés.
Ceci dit, il y a un joueur qui n’a pas quitté malgré les rumeurs : Pete Alonso. Le bruit a couru quant au fait que les Brewers avaient de l’intérêt et qu’ils ont négocié, mais les deux équipes ne sont pas parvenues à s’entendre.
On se doutait que le tout allait être réévalué après la saison, mais…
Comme le note Jon Heyman, il serait assez « inhabituel » de voir les Brewers payer le gros prix pour Alonso dans l’état actuel des choses. Il n’est pas dans les habitudes de la maison de payer le gros prix pour un joueur de location.
Si on parvient à s’entendre avec lui pour une prolongation de contrat, le club pourrait être disposé à aller le chercher, mais encore là, il y a des doutes.
Parce que dans les faits, le chéquier à Milwaukee est moins pesant que celui de Steve Cohen. On parle d’un club de petit marché qui aurait à se battre contre le propriétaire le plus riche des Majeures.
Qu’est-ce que les Brewers peuvent offrir à Alonso que les Mets ne peuvent pas, en termes d’argent? La réponse est assez simple : rien.
Ainsi, à moins qu’Alonso ait vraiment envie d’aller jouer à Milwaukee ou que David Stearns ait envie de faire un beau cadeau à son ancien club, les Brewers ne semblent pas avoir le gros bout du bâton dans l’histoire.
À eux d’essayer de convaincre Alonso… mais disons que j’ai mes doutes.
