La parité est forte depuis des années, dans le baseball majeur.
La dernière fois qu’un club a gagné deux fois de suite la Série mondiale, c’était il y a une éternité. Ce n’est pas comme le hockey, le basket ou le football, là où les Chiefs visent un troisième titre de suite.
Et pourtant, comme le souligne Ben Verlander, les autres ligues ont un cap salarial.
Joe Kelly l’a dit récemment : s’il y avait un plafond, tout les bons joueurs iraient encore plus vers les gros clubs. Après tout, le plus gros facteur (l’argent) ne serait plus différent… et cela favoriserait les gros marchés.
Disons que Shohei Ohtani ne pouvait gagner que dix dollars. Toute la ligue pourrait lui payer 10 $. Pourquoi diable se dirait-il « oh, je vais gagner dix dollars à Milwaukee. » – Shohei Ohtani
Cette discussion-là revient de plus en plus en marge des dépenses effectuées par les Dodgers (et par les Mets dans les dernières années, par la force des choses) récemment : est-ce que les proprios doivent tenir leur bout et imposer un plafond salarial?
Si les proprios tiennent leur bout, ça va clairement coûter une année de baseball (en 2027) aux fans. Après tout, les joueurs ne se laisseront pas faire dans deux ans, quand la convention collective viendra à échéance.
Les joueurs ont toujours dit non et ça ne changera pas dans les prochaines années.
Récemment, Ken Rosenthal a justement dit que s’il y avait un arrêt de travail en raison du plafond salarial, ce serait la chose la plus stupide qui pourrait arriver au monde du baseball.
Je ne m’attends pas à ce que les proprios veuillent imposer, à tout prix, leur plafond salarial. Après tout, les proprios les plus riches du sport (à la Steve Cohen) ne pousseront pas aussi forts que certains le pensent.
Je ne dis pas que la saison 2027 aura assurément 162 matchs, mais je ne crois pas au plafond. Et même si l’idée de voir de plus grosses pénalités pour la taxe de luxe circule… je n’y crois pas tant non plus. Pas de façon trop intense, du moins.
