Ne pas avoir les détails du camp d'entraînement est mauvais pour la visibilité du baseball

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 23 janvier 2022 à 16h00

En 2020, les fans de baseball ont assisté à trois semaines de camp d’entraînement. En plein coeur des activités des Pamplemousses et des Cactus, la COVID-19 a frappé. Un camp estival a par la suite eu lieu, mais à huis clos.

En 2021? Le virus était encore présent, mais ce n’est pas tout le monde qui avait la tête au baseball ou les moyens d’y aller.

Et cette année, le camp n’a pas de date de début. Pourquoi? En raison de l’arrêt de travail.

C’est donc dire que ça fait longtemps qu’il n’y a pas eu de camp d’entraînement « normal » pour les fans. Le virus n’est pas de la faute de la MLB et des joueurs, mais pour ce qui est du lockout, c’est une autre histoire.

Plusieurs personnes veulent organiser leurs plans de voyage en fonction du camp d’entraînement, mais c’est présentement impossible de le faire en raison des négociations syndicales.

Donc oui, comme le souligne Bob Nightengale, cela coûte donc un autre camp d’entraînement aux fans. Ce sont eux qui, présentement, payent la note.


Ceux qui ont déjà eu la chance d’aller voir un camp savent à quel point c’est un autre beat. C’est une ambiance différente, mais importante pour les amateurs.

Après près de deux ans de pandémie, ce n’est pas l’idéal de placer le client dans une telle situation.

Évidemment, si je le sais et que vous le savez, il est clair que Rob Manfred, Tony Clark et toutes les grosses gommes du baseball le savent. Un camp qui ne commencerait pas à temps n’aidera pas à attirer de nouveaux fans, on s’entend.

Je suis persuadé que c’est dans la tête des instances du baseball. Ceci dit, ne retenez pas votre souffle : l’offre que feront les joueurs aux patrons demain sera quand même ridicule et le chemin vers la paix syndicale sera long.

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