Hier soir, les Yankees ont lancé l’ère Gerrit Cole lors d’un duel disputé face aux Nationals. J’en ai d’ailleurs parlé avec Anthony Marcotte sur les ondes du 91.9 Sports ce matin et j’en ai écrit un papier hier soir.
Pendant l’arrêt de pluie, les Yankees et les Nationals attendaient dans le vestiaire de l’équipe. Gerrit Cole a pris son cellulaire et a texté à sa femme qu’il ne pouvait pas croire que c’est avec un match complet d’un seul coup sûr qu’il allait s’en sortir pour son premier départ avec les Bombardiers du Bronx.
2020, tout le monde.
Mais pourtant, c’est bel et bien de la manière dont ça s’est passé. La pluie aura coupé son départ, mais lui et Scherzer auront pu lancer un match complet et ne pas trop se fier sur l’enclos pour la suite des choses.
Ceci dit, il va sans dire que ce n’est pas ainsi que Cole voyait les choses en signant dans le Bronx. Il voyait son premier départ avec de nombreux partisans dans les estrades.
Mais là, il n’y avait personne. Cela ne l’a pas empêché de bien lancer (un bon lanceur est un bon lanceur), mais il manquait quelque chose. De ne pas avoir de partisans l’a empêché de se « crinquer » dans le bon sens du terme en vue du match. Il est simplement arrivé et a lancé.
Ça n’a pas mal fonctionné, ceci dit.
Mais ce qui l’a surtout aidé, c’est de voir ses coéquipiers s’habiller avec l’uniforme des Yankees.
J’étais excité. Je marchais dans le vestiaire et j’ai vu tous les chandails des Yankees. Ça m’a frappé.
Gerrit Cole
C’est ce qu’a rapporté Bryan Hoch, du MLB.com.
Il finira par s’y habituer. Mais d’ici là, cela compensera pour le manque de partisans.
- Un gros geste de leadership.
- Austin Voth aura sa place dans la rotation des Nationals.