Max Scherzer prêt à s'habituer à son rôle de deuxième violon

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Pascal Harvey

Publié le 12 mars 2022 à 10h00

En apposant sa signature au bas d’un contrat d’une durée de trois saisons chez les Mets de New York, Max Scherzer était parfaitement conscient qu’il ne serait pas le lanceur partant lors du match inaugural 2022 de sa nouvelle équipe.

Un rôle qui allait à merveille au principal intéressé, et ce, depuis belle lurette.

En s’amenant chez les Mets, Scherzer savait très bien qu’il serait appelé à seconder l’as de la rotation new-yorkaise, Jacob deGrom.


Fort d’une carrière toute étoilée (190 victoires, plus de 3 000 retraits au bâton, trois Cy Young et une bague de la Série mondiale), Scherzer aurait pu choisir une équipe qui lui aurait permis de conserver son rôle, mais il n’en est rien.

À 37 ans, il n’a plus rien à prouver et de se retrouver confortablement dans un rôle de second est un choix réfléchi et logique. Scherzer protègera deGrom tout en se retrouvant dans une situation de protection lui-même.

Ce choix représente une diminution quant à la pression que doit vivre un numéro un et cette pression Scherzer devait composer avec depuis ses années à Détroit, mais surtout lors de son passage dans la Capitale américaine, portant les couleurs des Nationals.

De voir un lanceur dominant tel deGrom assumer le leadership de la rotation permettra assurément à Scherzer de prendre le temps de sa familiariser avec sa nouvelle réalité et de performer encore à un haut niveau d’efficacité.

De plus, advenant que l’état de santé de deGrom retienne à nouveau l’attention, les Mets auront un lanceur dominant qui saura prendre la relève au moment opportun.

Les amateurs qui ont critiqué le choix de Scherzer de signer à New York vont constater très rapidement que cette situation est gagnant-gagnant pour les deux parties. Le grand droitier pourra continuer de performer dans un rôle qu’il a lui-même choisi sans lui avoir été imposé.

La situation aurait été tout autre s’il s’était fait voler sa place de lanceur numéro un, ce qui n’est pas le cas. Personne n’a mis un fusil sur la tempe de Scherzer lors de cette signature.

Et Jacob deGrom doit se sentir parfaitement à l’aise avec la présence du vétéran, car il sait que les frappeurs adverses n’auront aucun répit face à son équipe.

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