Le 7 mai dernier, Teoscar Hernandez est revenu au jeu contre les Guardians de Cleveland. Bonne nouvelle, se disaient sans doute un Charlie Montoyo qui était tanné de faire frapper des gars comme Zack Collins ou Lourdes Gurriel Jr. comme quatrième frappeur.
Mais depuis qu’il est revenu, Teoscar n’est plus l’ombre du dangereux frappeur qu’il est capable d’être en temps normal.
Depuis son retour au jeu, il n’a placé la balle en lieu sûr qu’à neuf reprises et sa ligne de frappe de .130/.178/.188 est innaceptable. Il n’a frappé qu’un circuit et il est, à ses heures, laissé de côté.
Est-il bien remis de sa blessure? La question se pose.
Évidemment, il n’était pas le seul à avoir de la difficulté à frapper de manière puissante à Toronto. Ceci dit, depuis deux ans, normalement, il était le remède et non pas une partie du problème.
À deux ans de l’autonomie, est-ce que Teoscar se pose trop de questions? Est-ce que le voltigeur des Blue Jays a la tête ailleurs? Je ne sais pas.
Mais il n’est pas le seul à avoir de la difficulté puisque presque tous les gros frappeurs des Jays ont eu des moments creux. Par contre, le cas de Matt Chapman est fascinant.
Après près de 30 % de la saison derrière nous, Chapman est en voie de connaître la pire saison de sa carrière au niveau offensif. Et ce, même s’il a quitté un gros stade de lanceurs pour le Rogers Centre. Est-il pleinement habitué à son nouveau club?
Chapman frappe de justesse pour la Mendoza line (moyenne de .200) et comme le reste de son club, il frappe peu avec des coureurs en position de marquer.
Si ces deux gars-là pouvaient frapper un brin plus, cela apporterait de la stabilité au milieu et au bas de l’alignement offensif du club. Cela causerait moins de problèmes à Charlie Montoyo, et ce, même si son club va mieux depuis deux semaines.
