On sait que l’arrêt de travail affecte les joueurs des Majeures, mais j’ai le sentiment que les vétérans sont moins à risque que les jeunes. Ils gagnent plus d’argent et ils peuvent plus s’adapter puisqu’ils connaissent la poutine.
Mais des jeunes comme Otto Lopez ou Kevin Smith, pour ne nommer que ceux-là chez les Blue Jays, sont affectés différemment. Ils ne sont pas habitués aux Majeures, mais leur présence sur l’alignement de 40 joueurs des Jays (donc en arrêt de travail) les force à trouver des solutions pour s’entraîner avec les moyens du bord.
Pendant que 170 espoirs sont à Dunedin, un gars comme Smith est à la maison, à Nashville, pour garder la forme.
Il n’est pas mal pris, mais cela change ses habitudes. Il ne peut pas être entouré des autres joueurs ou se familiariser avec les installations du club.
It’s an important year for #BlueJays prospect Kevin Smith, and it’s starting in an uncertain way.
Column: https://t.co/vwgmr6KMst— Scott Mitchell (@ScottyMitchTSN) February 26, 2022
Sur les bases de ses 36 apparitions au bâton à Toronto, Smith s’entraîne en vue de la prochaine saison.
Et comme il ne peut pas parler à l’équipe, il ne peut pas savoir ce qu’elle fera avec lui en vue de 2022. Il doit donc se préparer à tout.
En ce moment, en raison du manque de profondeur à Toronto, si la saison devait commencer maintenant, il serait sans doute dans les Majeures. Ceci dit, le club va sans doute ajouter des pièces au puzzle, le reléguant en bas.
Mais il pourrait être rappelé en cours de route pour jouer un rôle de banc. Il doit se préparer à cela aussi… mais sans les conseils des membres du club.
Bref, il doit être prêt à tout.
J’ai le sentiment qu’il commencera en bas (sauf s’il a un gros camp) et qu’il sera l’un des premiers joueurs d’avant-champ à être rappelé par Ross Atkins. Et pour s’y préparer, il est à Nashville, un brin dans l’inconnu.