La saison du Québecois Édouard Julien en est une pour les annales.
Après être devenu le 33e joueur de la province de Québec à fouler un terrain de la MLB le 12 avril dernier, et le deuxième en provenance de la Capitale-Nationale (le premier étant le receveur Max St-Pierre), le joueur de deuxième but ne s’est pas arrêté là, s’imposant même comme l’un des meilleurs joueurs des Twins du Minnesota.
Rien de moins.
Et si tout cela est possible, c’est entre autres en raison de l’influence de son père. C’est ce qui ressort de l’entrevue que l’homme de 24 ans a accordée à The Score.
Je pense que c’est juste à cause de mon père que je joue au baseball. Il aimait jouer au baseball. Il aimait jouer au softball. Il m’a mis un gant dans la main quand j’avais 3 ou 4 ans, et j’ai aimé ça dès le départ. Il jouait juste pour le plaisir. Il était un partisan des Expos. Il les aimait.
Le père de Julien ne lui a pas seulement transmis sa passion, mais il l’a également aider à perfectionner son art de joueur de balle.
Nous frappions dans le garage. Au secondaire, mon père a commencé à me faire utiliser une application qui calcule la vitesse de sortie du bâton. J’essayais de me comparer à Mike Trout et à tous ces gars des ligues majeures. Je frappais aussi fort que possible sur un tee.
Monsieur Julien était un peu avant-gardiste quant à la vitesse de sortie du bâton puisque cela est venu à la mode qu’un peu plus tard. Mais pour ce dernier, ça ne date pas d’hier.
Ses joueurs préférés avaient beaucoup de vitesse de sortie au bâton, comme Vladimir Guerrero, Gary Carter. En grandissant, mon père disait toujours : ‘’Frappe fort. C’est comme ça qu’on frappe la balle.’’ Parce que je n’étais pas un grand gars, je me suis concentré là-dessus.
Derrière chaque grand joueur de baseball, il y a un homme ou femme important(e) qui a fait la différence et la famille Julien en est une autre preuve.
