Le dossier des Rays de Tampa Bay et de leurs partisans fait extrêmement jaser. L’équipe est compétitive depuis quelques années déjà, accède aux séries, se rend loin, mais l’engouement pour l’équipe n’est pas présent au Tropicana Field.
Et cette saison, c’est la même chose. Tampa Bay est au premier rang de la division et est au plus fort de la course aux séries, mais il n’y a toujours pas de partisans au Tropicana Field.
Mais le problème à Tampa Bay, ce n’est pas l’équipe, ce n’est pas qu’elle ne rivalise pas. Le problème, c’est que le stade est trop loin. Le Tropicana Field se situe à Saint-Petersbourg, à des années-lumière du centre-ville.
Durant une soirée de semaine, les gens n’ont pas nécessairement le gout d’un long trajet de voiture et de revenir très tard chez eux. Même chose pour les Sénateurs d’Ottawa. Le Centre Canadian Tire se trouve à une bonne vingtaine de minutes du centre-ville. Voilà une des raisons pour laquelle ces équipes ne comptent pas sur beaucoup de fans dans les estrades.
Les Blue Jays, eux, ont un stade au centre-ville, directement à côté des attraits touristiques de la capitale ontarienne : Tour du CN, aquarium, Temple de la renommée, etc. Même chose pour le Canadien dans la LNH…
Le baseball, toutefois, ce n’est pas comme les autres sports. Au football, les équipes ont chacun huit matchs (certains en auront neuf cette année) et même si elles sont au bas du fond du classement, le stade sera rempli pour la simple et bonne mesure que tu as huit chances d’aller voir ton équipe favorite par saison. Au baseball, 81 matchs sont joués à domicile. C’est donc normal que les plus petits marchés, tel que celui de Tampa Bay n’attirent pas autant que les gros.
Et à la fin du bail du Tropicana Field (en 2027), il demeure encore beaucoup d’incertitude. Est-ce que les Rays vont déménager de ville? Vont-ils demeurer à Tampa Bay? Venir à Montréal? Plusieurs questions persistent et même si cette équipe est compétitive année après année, les gens de la Floride ne sont pas intéressés.