Il ne s’agit pas ici d’un extrait d’un roman à l’eau de rose ou le titre d’un film romantico-nostalgique à regarder bien accompagné à ce temps-ci de l’année sous une couverture en polar… Je vous rassure : il est question de baseball. Ainsi que des Red Sox qui ont déjà mis un pied dans les séries éliminatoires en confirmant, cette semaine, leur place pour la classique automnale, et ce, avec encore une quinzaine de matchs à jouer à leur saison régulière.
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Cette situation enviable permet aux bas rouges de tenter quelques expériences, reposer des joueurs réguliers, notamment les très sollicités lanceurs partants. Chris Sale, qui est revenu récemment d’une blessure, a lancé une manche lors de son plus récent départ contre les Blue Jays, laissant le monticule à six releveurs jusqu’en fin de match.
Bien que l’enclos des releveurs des Bostonnais a été sollicité au maximum, un lanceur n’a pas été vu sur la butte lors de ce match : Steven Wright. Pourquoi? Parce qu’il est en préparation pour une mission spéciale. Wright se concentre à retrouver ses meilleures balles papillon. Une arme qui sera utilisée en relève en séries éliminatoires de l’aveu même du gérant des Red Sox, Alex Cora.
Dans le sillon de Wakefield
À Boston, la balle papillon est évidemment associée à Tim Wakefield. Le grand Floridien a connu une belle et longue carrière de 19 saisons dans les Majeures avec les Pirates et surtout les Red Sox. Un total de 200 victoires, 463 départs et 164 présences en relève. Tout le monde se rappelle de cette triste fin de match de la série de championnat de l’Américaine en 2003 où Aaron Boone avait catapulté la balle papillon de Wakefield dans le firmament du Yankees Stadium. Sauf que même ce triste épisode de la carrière de Wakefield n’a pas pâli son étoile dans le cœur des fans des Red Sox.
Bien qu’il y est des points de ressemblance entre Wakefield et Wright, Steven offre une palette de tirs un peu plus large. Tout d’abord, sa balle papillon est beaucoup plus rapide que celle de Wakefield. Ce qui là rend encore plus imprévisible pour le frappeur. Aussi, contrairement à Tim, Steven possède une balle rapide frôlant les 90 MPH. Il peut donc alterner intelligemment et efficacement entre papillon et rapide.
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Peu de papillons en série
Peu de balles papillons ont volé dans l’air frais des séries de fin de saison dans l’histoire des Majeures.
- Lors de la Série mondiale de 1964, Barney Schultz, un releveur des Cardinals de Saint-Louis, a accordé pas moins de huit points en quatre présences au monticule.
- Il y a aussi Charlie Hough. Huit présences en relève en séries avec un dossier peu reluisant. Dix points accordés en 18 manches et 2/3 de travail.
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- Phil Niekro a débuté un match en 1969 et un autre 1982 lors des séries de fin de saison.
- En 2003, Steve Sparks des Athletics d’Oakland a lancé quatre manches en séries de division contre les Red Sox.
- En 2015, R.A Dickey des Blue Jays a été le lanceur partant pour deux matchs durant l’irrésistible parcours en série de Toronto.
Quelle place trouvera Steven Wright dans cette volière des lanceurs de balles papillons? À découvrir dans les prochaines semaines.
Source : The Athletic