Depuis plusieurs années, des formations du baseball majeur (souvent les mêmes) vont dépenser de gros dollars pour aller chercher des championnats.
On peut penser aux Yankees de New York, aux Astros de Houston, aux Dodgers de Los Angeles ou plus récemment, aux Mets de New York.
Pour un amateur de la région de New York qui ne connaît pas beaucoup le baseball, la venue de vedettes au sein de l’une des deux formations de la ville et la mise en place de nouvelles règles pour accélérer les matchs sont des idées plutôt attirantes.
Or, cette pluie de millions de dollars dans le baseball majeur créée un « débalancement » évident face aux équipes de petits et moyens marchés.
Ce phénomène qui s’amplifie avec les années est bien connu du grand manitou Robert Manfred et c’était là avant lui.
Il estime tout de même qu’il y a du bon et du moins bon dans cette situation. Manfred prend exemple sur le cas de Steve Cohen et des Mets.
Ce que Steve (Cohen) a dépensé durant l’entre-saison est complètement en adéquation avec nos règlements. Il avait parfaitement le droit de dépenser chaque de ces dollars. Il y a des bénéfices à faire ce qu’il a fait. Ça offre quelque chose d’intéressant pour la base de partisans des Mets.
– Rob Manfred
« Cependant, la disparité dans la capacité des équipes pour dépenser est un phénomène que nous devons analyser davantage. Ça a augmenté depuis que j’ai commencé en 1987 et ça créé des défis pour les marchés qui en bénéficient moins », a-t-il admis au micro du podcast de Jon Heyman et Joel Sherman.
Alors que le baseball amorce un tournant avec les nouvelles règles, est-ce que la prochaine étape pour le commissaire sera de regarder du côté des finances ou les choses resteront comme elles sont?
D’ici là, la masse des Athletics d’Oakland est de 77,1 M$, alors que le salaire combiné de Max Scherzer et Justin Verlander y est supérieur.
« Steve veut gagner, c’est ce qu’on peut dire », a conclu Manfred.
- Grosse journée pour le receveur des Orioles.
- Steve Cohen aime le baseball.
- Jacob deGrom n’a pas fini la quatrième manche.
- 105 MPH pour le lanceur des Reds.
- C’était innatendu, ça.
- Rien de moins.
