Plus le temps passe, et plus le marché de Pete Alonso se rétrécit. Après avoir connu un début de saison morte sur les chapeaux de roues, l’agent Scott Boras revient à ses bonnes vieilles habitudes.
Au point que pendant une période à la mi-janvier, plusieurs ont affirmé que les Mets de New York se sont retirés du derby Alonso après que les deux parties aient été incapables de parvenir à une entente au milieu d’une autre ronde de négociations.
Il semble toutefois que ce ne soit pas tout à fait le cas. En effet, d’après Andy Martino de SNY, la formation du Queens ne s’est jamais retirée du dossier de l’Ours polaire. Elle pensait plutôt qu’elle était exclue par l’autre partie.
Selon des sources, l’organisation est parvenue à cette conclusion parce qu’Alonso a refusé leur offre d’un contrat de trois ans qui contenait des options de retrait et comprenait de l’argent différé qui aurait porté le total à plus de 70 millions de dollars. S’il a dit non, les Mets ont pensé qu’il devait avoir une meilleure entente ailleurs.
Il est cependant devenu clair depuis que, malgré cet imbroglio, les deux parties sont de nouveau en bons termes.
Mais maintenant, nous sommes en février, et Alonso est toujours un agent libre. Les plus récentes signatures des Mets ont laissé de la place dans leur budget pour un autre ajout. De toute évidence, cela n’a pas été une porte claquée. Comme l’a dit le propriétaire Steve Cohen, ils ne diront jamais non.
Là où le bât blesse, c’est quand vient le temps de parler de la taxe de luxe. David Stearns et le propriétaire Steve Cohen aimeraient que les Mets passent sous le seuil qui porte le nom de ce dernier pour une année et cessent de payer une pénalité de 110% sur chaque dollar.
L’ajout d’Alonso rendrait toutefois cela plus difficile, surtout s’il signe avec une option de sortie après cette saison, puis refuse de l’exercer.
Si Alonso devait finalement quitter la Grosse Pomme, les Blue Jays de Toronto seraient en ce moment la seule autre option sérieuse.
