Au cours de la dernière semaine, les Mets de New York ont dealé avec les vedettes du club qui ont choisi de huer leurs propres partisans et avec un DG par intérim qui s’est fait prendre pour alcool au volant. L’an dernier, Yoenis Cespedes a quitté le club sans le dire. L’année d’avant, un sanglier avait mis fin à la saison de ce même Cespedes.
Chaque année, une controverse différente frappe la formation de New York. Qu’importe le proprio, le président, le DG ou le gérant, il y a de la controverse.
Et ça doit cesser.
Dans les faits, le manque de leadership de la part des Mets part du haut de la pyramide. Le club se doit de redresser la barque puisque c’est un facteur qui explique pourquoi le club perd des matchs récemment. Le manque de sérieux de l’équipe est flagrant.
Il faudra donc donner un coup de barre imposant pour ramener les Mets dans le droit chemin – et dans la direction que Cohen a promis à son arrivée en ville. À ce niveau, Joel Sherman recommande l’embauche de Theo Epstein.
Et je ne peux pas être plus en accord.
L’architecte des Cubs et des Red Sox sait comment donner un bon coup de barre à un club – et comment mettre fin à une malédiction. Ceci dit, s’il a quitté Chicago, c’est pour obtenir un plus grand défi.
Présentement, il travaille pour le bureau du commissaire et plusieurs le voient graduer les échelons jusqu’au poste présentement occupé par Rob Manfred. Si les Mets veulent l’engager comme président, ils devront répondre à une condition importante pour lui : ne pas en faire un employé, mais bien un partenaire.
Dans les faits, pour retravailler pour un club, il veut un partenariat à la Derek Jeter en Floride : obtenir une (petite) minorité du club et avoir mains mises sur les opérations baseball. C’est ainsi qu’il veut s’impliquer.
La question à se poser, c’est cependant de savoir si Steve Cohen voudra accepter de laisser Epstein être le visage de la direction et s’il voudra lui vendre des parts. Présentement, le proprio est un visage important à New York et il aime ça.
Le New York Post rapporte que les deux hommes n’ont jamais discuté. Ça pourrait changer cet hiver.
Est-ce le gestionnaire de renom accepterait le défi? Est-ce que le proprio voudrait mettre son orgueil de côté? La marque des bons gestionnaires, c’est de s’entourer de gens forts autour de soi, après tout…

- La transaction Joakim Soroa est complète.
- Une machine.
- Bien fait.
- Marcus Semien a (déjà) autant de circuits qu’en 2019, son année record.
- Lecture intéressante.