« Vladimir Guerrero Jr. a frappé son dernier circuit à Toronto cette année. »
Cette phrase, elle a été prononcée sur je ne me souviens plus quel poste de télévision (ou sur Twitter? Je ne sais plus, vraiment… mais ce n’est pas le point ici) à l’occasion d’un BP au Rogers Centre aujourd’hui.
Et cette phrase, elle est vraie. À moins de voir les Jays faire les séries et obtenir une exemption gouvernementale, ils ne joueront pas à Toronto cette année. Ils quitteront demain en direction de Boston (pour deux matchs préparatoires) avant de lancer leur saison en Floride.
Parce que les Jays ont officiellement appris qu’ils ne pourront pas jouer à Toronto cette année, il leur reste maintenant 10 jours avant de jouer leur premier match à domicile.
Pour l’instant, le plan semble être Buffalo. Parce que le stade de printemps du club est situé dans le foyer américain de la COVID-19, les joueurs ne veulent pas aller là.
Les voilà donc dans une situation où ils se trouvent déçus de ne pas jouer à Toronto, mais c’est une situation qu’ils comprennent malgré tout.
Pourquoi sont-ils déçus? Parce qu’ils ne pourront pas évoluer dans une situation où ils auront accès à des installations des Majeures.
Cela semble plus les déranger que de ne pas sortir de l’hôtel. Ils sont des gars d’équipe, donc.
Dans un monde idéal, les joueurs joueraient donc dans un stade des Majeures, partageant ainsi le domicile avec un autre club de l’Est… qui n’est pas en Floride.
Le problème, c’est qu’il se fait tard. Les Rays étaient prêts à le faire, mais ils n’ont pas reçu une réponse assez tôt pour aménager leurs installations. Est-ce qu’à 10 jours d’avis, quelqu’un pourra le faire?
Laissez-moi en douter.
Même si les joueurs aimeraient jouer dans un stade des Majeures, ce n’est pas ce qui fera la différence.
J’ai l’impression que, du moins pour les premières semaines de la saison, ce ne sera vraiment pas possible.
Jusqu’à quel point cela peut-il désavantager les Jays?
- Dusty Baker comprend la décision, en tout cas.
- Shohei Ohtani sera prêt.
