Les A’s vont sans doute reconstruire leur club et de nombreuses pièces vont quitter l’organisation. Ce n’est pas nouveau puisque chaque cinq ou six ans, ça se fait.
Ce ne sera sans doute pas une reconstruction complète, ce qui veut dire que les pièces de cinq ou six ans de contrôle ne devraient pas quitter. Les joueurs aux portes de l’autonomie seront ceux qui vont partir.
Mais que faire d’un lanceur qui gagne peu d’argent et qui est à trois ans de l’autonomie? Logiquement, on peut croire que les A’s voudront l’échanger puisqu’il sera aux portes de l’autonomie quand le club cherchera à gagner à nouveau. De plus, sa valeur peut difficilement monter plus que ça, lui qui a 30 ans.
C’est pourquoi les clubs à la recherche d’un gros releveur pourraient se tourner vers Lou Trivino, closer des A’s en 2021 et releveur émérite depuis quelques années.
Depuis son arrivée dans les Majeures, il travaillait derrière Liam Hendriks et il a pris son poste quand l’Australien a signé à Chicago.
Trivino a bien fait et même s’il manque un brin de contrôle, il a obtenu sa part de sauvetages et a encore eu une moyenne de points mérités sous la barre des 4.00. L’artilleur ne se blesse jamais et il est un atout important pour un club de balle.
Une formation pourrait décider d’aller le chercher dans un autre rôle que celui de la neuvième manche, question de se construire un gros enclos de releveurs. Après tout, il a démontré, par le passé, être en mesure de lancer avant la neuvième.
Il ne coûtera que 2.9 M$, selon les projections, en 2022. Un club qui voudra donner le retour espéré par les A’s pourra le glisser sur son payroll assez facilement.
