En 2012, Shohei Ohtani était au secondaire. Il s’enlignait pour devenir le premier choix au repêchage de la ligue japonaise, mais ce n’est pas ce qu’il voulait. Son rêve, c’était de devenir un pionnier en devenant le premier Japonais à quitter le secondaire de son pays vers l’Amérique du Nord directement, sans passer par la NBP.
L’histoire nous aura appris qu’il est en effet devenu un pionnier… mais pas de la manière prévue.
Dans les faits, à l’époque, il était un lanceur dominant et un bon frappeur. Les Dodgers l’ont repéré et ils voulaient lui offrir une entente pour faire ce qu’il souhaitait, soit faire le saut en Amérique du Nord.
Mais finalement, comme on peut l’apprendre dans ce texte de The Athletic, il a été repêché au Japon et s’est développé là-bas.
Ultimement, c’est que cela lui a permis de se développer en tant que lanceur et frappeur. C’était le pitch de vente de son équipe nipponne, qui lui a permis d’écrire l’histoire à sa manière.
Ce qui est intéressant, c’est que le club n’hésitait pas à lui faire faire la navette entre le grand club et les mineures en fonction des besoins du lanceur et du frappeur qu’il devenait. C’est ce qui lui a permis de devenir un joueur élite dans les deux facettes du jeu.
Si on se transpose en 2012 et que son souhait avait été exaucé, sa vie serait différente. Il aurait signé quelque part dans la MLB (sûrement à Los Angeles chez les Dodgers) et aurait monté les échelons du baseball mineur.
Il est logique de croire que celui qui était plus habile sur le monticule aurait éventuellement abandonné le bâton et serait devenu un lanceur seulement. Il serait sans doute un lanceur élite et son nom serait sans doute déjà gravé sur un Cy Young de la Nationale.
Mais est-ce qu’il aurait plus de 40 circuits au compteur? Probablement pas, non.
Se développer au Japon est finalement la meilleure chose qu’il lui soit arrivé. Il a été préparé pour la MLB… et là, il marque l’histoire.
