Quand vient le temps de parler de l’aspect financier des choses, il y a beaucoup de questions sur la position des Blue Jays de Toronto par rapport aux autres équipes en termes de valeur.
Une partie de la réponse se trouve peut-être dans la liste de Michael Ozanian de CNBC concernant la valeur des formations du baseball majeur, lui qui a tenu compte des revenus, des bénéfices avant déductions et des taux d’endettement en pourcentage.
Et en ce qui concerne Toronto, la formation canadienne se classe au rang numéro quatorze à ce chapitre dans la ligue avec une valeur de 2,2 milliards de dollars, la moyenne de la MLB étant de 2,62 milliards de dollars dans cette étude.
Les Geais Bleus ont réalisé un chiffre d’affaires de 386 millions de dollars et possèdent un taux d’endettement de 0 %. Cependant, un chiffre négatif de huit millions de dollars dans la colonne des bénéfices avant déductions n’est pas très reluisant.
Tous les chiffres, à l’exception d’un seul, sont donc positifs, mais il est évident qu’un taux négatif pour les gains avant déductions n’est pas une position solide, surtout si l’on considère l’avenir. C’est une bonne chose que la dette n’en soit pas la raison, mais quoi qu’il en soit, être l’une des trois équipes de tout le circuit Manfred avec un taux négatif dans cette catégorie n’est pas de très bon augure.
Heureusement, la capacité des Jays à générer des revenus se situe autour de la moyenne de la ligue, ou même légèrement au-dessus, de sorte qu’ils sont en mesure de supporter des pertes pendant une courte période et ainsi poser des bases solides pour le futur.
L’idéal serait que ce chiffre devienne positif au plus tard en 2026, ce qui permettrait à l’équipe d’utiliser une plus grande partie de ses revenus sur le terrain et non pour couvrir les pertes.
Imaginez si Vladimir Guerrero Jr. avait quitté la Ville-Reine…
