Acquis des Mariners de Seattle plus tôt cette saison, le vétéran lanceur, Taijuan Walker, a bien paru avec les Jays cette saison. Malgré aucune apparition lors des séries éliminatoires contre les Rays de Tampa Bay, Walker a grandement stabilisé la rotation des Jays qui, avant la saison, semblait très amochée.
Lui qui est présentement agent libre a gardé une moyenne de points mérités de 1.37 en 26.1 manches avec les Jays. Ceux-ci, qui auront encore besoin de profondeur au monticule, se doivent de garder l’athlète de 28 ans. Pourquoi? Car en plus de ses bonnes performances sous le chandail bleu torontois, Walker n’a pas caché son désir de rester avec la formation canadienne.
L’équipe est vraiment bonne et elle va l’être pour encore longtemps.
Taijuan Walker
En plus de cela, Walker est plus jeune que beaucoup d’autres agents libres et plusieurs autres équipes vont être dans la course pour faire son acquisition.
Avec un Hyun-Jin Ryu en pleine possession de ses moyens, un Nate Pearson qui aura acquis beaucoup d’expérience cette saison, une possible prolongation de contrat pour Taijuan Walker et un excellent entraîneur des lanceurs en Pete Walker, la rotation pourrait, pour la première fois en longtemps, ressembler à quelque chose pour la prochaine saison.
Un souvenir que Walker n’est pas prêt d’oublier
Malgré l’absence de partisans des Blue Jays au Sahlen Field de Buffalo, l’Américain de 28 ans sait à quel point les fans des Blue Jays sont fidèles à leur équipe. Lorsqu’il jouait pour les Mariners et qu’il affrontait les Jays au Safeco Field de Seattle, Walker était surpris de voir à quel point les chandails bleus des Jays dominaient sur ceux des Mariners.
C’était rempli de fans des Blue Jays. Je me rappelle de m’être fait huer pour avoir lancer au premier but à mon propre terrain. C’était tellement bruyant. Je me suis dit : « ok, ces partisans s’en prennent à moi comme cela à mon terrain? »
Taijuan Walker
Et même quatre ans plus tard, c’est le premier souvenir qui lui vient en tête lorsqu’il pense à ses nouveaux partisans.