Les Blue Jays ne volent plus à partir de Toronto, mais bien de Buffalo

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 21 avril 2022 à 14h00

L’an passé, les joueurs des Blue Jays de Toronto ont peu joué à la maison. Et en 2020, outre le petit camp de juillet, ça s’est passé à Buffalo.

Mais en 2022, la vie est redevenue plus normale pour l’équipe, qui est vaccinée à 100 %. Oui, les risques d’attraper la COVID-19 existent encore, mais sinon, le club peut jouer à la maison devant des foules imposantes. Ça faisait longtemps que ce n’était pas arrivé.

Ceci dit, chaque fois que la frontière doit être traversée, il y a un certain rappel qui vient avec puisque pour voler du Canada aux États-Unis (et vice-versa), il faut une preuve de test négatif à la COVID-19.

Ceci dit, la restriction n’existe pas quand la frontière est traversée par voie terrestre. Cela explique pourquoi les Blue Jays prennent maintenant l’avion à Buffalo.

Ainsi, de Buffalo, le club roule à Toronto (c’est moins de deux heures) et cela évite de devoir présenter un test négatif. Les joueurs se testent moins souvent et cela évite d’avoir un faux positif.

Plusieurs équipes pro de Toronto (ou qui vont jouer à Toronto) utilisent la même stratégie. Les A’s l’ont fait, les Red Sox le feront et les 76ers (NBA) l’ont fait aussi.

Évidemment, il faut quand même être vacciné pour traverser la frontière. Ça ne change pas, ça. Un gars comme Tanner Houck ne pourra donc pas plus passer la frontière.

D’ailleurs, Houck lance présentement et il relancera dimanche en relève avant de ne pas pouvoir relancer pendant les quatre matchs à Toronto.

Cela n’empêche pas le club d’être prudent. En cas de symptômes, un test se fait.

Donc non, pour ceux qui disent que les Jays ont un avantage en raison de la situation de la frontière, ce n’est pas vrai. Plusieurs effets collatéraux, comme celui-ci, rend la tâche de jouer à Toronto pas évidente.

Tags:

Blue Jays de Toronto, COVID-19, Frontière

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