Dans les derniers jours, j’ai brossé un état des faits de la formation des Blue Jays et des besoins du club en vue de la saison morte.
Évidemment, un constat qui est sorti, c’est que le club a besoin d’aide sur le monticule.
Dans la rotation, le club comptera assurément sur Alek Manoah, Kevin Gausman et Jose Berrios. Ça va prendre des bras afin que Yusei Kikuchi n’ait pas un trop gros rôle.
Et évidemment, il faut parler de la relève.
Le problème des Jays, c’est qu’un club n’a droit qu’à huit releveurs (13 lanceurs en tout) et que le club a déjà plusieurs bons lanceurs en relève.
Jordan Romano, Tim Mayza, Anthony Bass, Yimi Garcia et Adam Cimber sont là et un gars comme Trevor Richards y sera aussi.
C’est pour ça que je parle de « problème » : ce sont de bons lanceurs, mais ils sont nombreux et ça n’a pas été suffisant. Le club ne peut donc pas ajouter une tonne de releveurs.
C’est le constat que j’en tire et c’est ce que le DG Ross Atkins a affirmé en disant que le club ne s’attendait pas, à moins d’un changement, à ajouter plus de deux releveurs.
L’autre problème? Les releveurs sont bien payés en ce moment sur le marché de l’autonomie. Le club devra donc accepter de donner de gros montants d’argent aux releveurs du marché pour les convaincre de jouer au Canada.
Des exemples? Edwin Diaz (102 M$ sur cinq ans), Robert Suarez (46 M$ sur cinq ans) et Rafael Montero (34.5 M$ sur trois ans) ont tous eu droit à un important contrat.
C’est pour ça que je pense que l’avenue du marché des transactions pourrait être plus logique.
Pour aller chercher des releveurs qui peuvent lancer dans des moments importants (sans pour autant parler de closer), il faudra travailler fort.
Est-ce que le fait d’échanger un jeune receveur du club peut permettre de colmater les brèches dans la grange à bras? C’est possible, oui.
Mais si les Jays veulent passer au prochain niveau, ils n’ont pas le choix.
