Ce qui ressort souvent quand on regarde les Blue Jays, c’est à quel point les gars ont l’air d’avoir du plaisir en jouant au baseball. Les gars ont l’air d’être de très bons amis.
Et ce n’est pas qu’une impression.
Selon ce que rapporte Ken Rosenthal, l’ambiance à Toronto est différente de ce qu’on voit ailleurs parce que les gars sont proches comme on le voit rarement dans la MLB en 2022.
Cela a notamment frappé Whit Merrifield à son arrivée avec les Blue Jays. Pourquoi?
Parce qu’en 2022, dans la MLB, les gars ont plus de responsabilités familiales qu’avant et après les matchs, ils ne restent pas, comme avant, pour jaser avec les boys.
Mais à Toronto, ça se fait un peu plus. Les gars sont plus jeunes et ils n’ont pas tous une famille – et comme le club est au Canada, certains joueurs ne sont pas accompagnés de leur famille à Toronto, ce qui leur laisse du temps.
Notons que dans certaines équipes, des gens plus vieux chialent parfois sur le fait qu’avant, les gars étaient plus unis en raison des moments passés ensemble hors du terrain. On retrouve cet esprit-là à Toronto, notamment via certaines amitiés assez fortes.
Lesquelles? On peut penser aux Américains George Springer et Bo Bichette ou même aux Dominicains Vladimir Guerrero Jr. et Teoscar Hernandez.
J’ai le sentiment que d’avoir joué pendant deux ans sur la route (en 2020 et 2021 pendant la pandémie) a rapproché les gars, qui étaient toujours ensemble. Après tout, c’est le même core.
On se souviendra que le Canadien de Montréal, dans la bulle en 2020, avait crédité l’esprit d’équipe après la victoire inattendue contre les Penguins. Passer du temps ensemble, ça aide.
