Comme plusieurs d’entre vous, je déteste les Astros de Houston. Cependant, malgré toute la haine que j’ai dans mon cœur envers eux, je suis capable de reconnaître qu’ils forment un excellent club de balle. D’ailleurs, une caractéristique qui unit tous les bons clubs de balle est le fait de toujours trouver un moyen de gagner.
C’est exactement ce qu’on fait les Astros. Le début de saison aura été assez catastrophique pour Houston, si bien que plusieurs, dont moi, je dois l’avouer, croyaient que c’était le début de la fin pour la formation texane. Par contre, au moment d’écrire ces lignes, les hommes de Joe Espada ne sont qu’à trois matchs des Mariners de Seattle et du sommet de leur division.
Ils ont le vent dans les voiles, ils sont dans une position pour acheter à la date limite des transactions qui arrive à la fin du mois et tout porte à croire qu’ils seront agressif le marché!
Un mois de juin du tonnerre
Les champions de la Série mondiale de 2017 et 2022 ont eu une fiche de 17 victoires contre huit défaites le mois dernier. Ceci leur a permis d’être de retour au plus fort de la course et rien ne semble les arrêter présentement. Ils ont 10 victoires à leurs 11 derniers matchs.
C’est phénoménal ce que les Astros accomplissent, compte tenu du nombre de blessés qu’ils ont eu et ont encore. Vous jetterez un coup d’œil par vous-même, c’est fascinant. Malgré les blessures, d’autres joueurs se lèvent et prennent les commandes de l’équipe, ce qui est typique des Astros et qui explique en partie la recette de leur succès.
La rotation est particulièrement éclopée. Cela dit, des joueurs que l’on n’attendait pas particulièrement, tels Ronel Blanco et Hunter Brown, ont répondu à l’appel et ont élevé leur niveau de jeu d’un cran pour pallier au McCullers, Javier, Garcia, etc.
Je suis persuadé que les partisans de l’équipe, et l’équipe même, entendent l’appel de l’espoir qui plane au-dessus d’eux depuis quelque temps. Cet espoir d’euphorie de la victoire qui retentit en ce moment même et qui continuera indéniablement encore. Cet espoir de revoir à l’action les blessés, notamment le voltigeur Kyle Tucker qui jouait du gros baseball avant de tomber au combat le 3 juin dernier.
En lien avec tout cela, pourquoi donc les Astros n’auraient-ils pas de grandes ambitions en 2024 et ne viseraient-ils pas une troisième Série mondiale dans leur histoire?
Le dossier Abreu
Aussi bizarre que cela puisse paraître, les succès collectifs ont débuté à la suite du départ du joueur de premier coussin Jose Abreu. Tant son jeu offensif que défensif faisait défaut.
Nul doute que cela affectait la chimie de l’équipe et le moral des troupes. C’est fou comment parfois, un simple geste, un simple joueur peut avoir de grandes répercussions.
- Giancarlo Stanton s’approche d’un retour.
- Clayton Kershaw va mieux.