Les Fisher Cats du New Hampshire, c’est un club de balle de niveau AA affilié aux Jays. Située dans la ville de Manchester, l’équipe vient à peine de subir sa première défaite de la saison, portant ainsi sa fiche à 5-1. Cela n’a pas empêché le gestionnaire de leur compte Twitter de donner dans l’humour, comme d’habitude.
Je dis ça de même, mais ce n’est qu’à quelques heures en auto à partir de Montréal.
Mais qu’est-ce qui peut bien expliquer le succès de cette équipe?
Un champ intérieur incroyable
Quand ton avant-champ frappe comme celui des Fisher Cats, il est normal de voir les victoires s’accumuler. Avec quatre joueurs qui frappent pour plus de .300 à ces positions sur le terrain (Vladimir Guerrero Jr, Bo Bichette, Cavan Biggio et Lourdes Gurriel Jr.), qui se rendent sur les sentiers sur une base régulière et qui, en plus, produisent des points en masse, l’attaque n’a d’autres choix que de faire peur.
Les meilleurs espoirs de l’organisation sont dans le AA, ce qui crée une équipe très puissante.
Des lanceurs performants
Pitching is the name of the game, comme on dit. Heureusement pour les Cats, il semblerait que leurs lanceurs soient en grande forme.
Comme vous pouvez le voir dans le tableau suivant, le New Hampshire mène la ligue (ou se rapproche du sommet) dans plusieurs catégories importantes : moyenne de points mérités, retraits sur des prises, coups sûrs, points accordés, etc.
Quand tout le monde y met du sien (une attaque dévastatrice et un monticule efficace), les victoires sont plus faciles à aller chercher. Mais il y’a aussi un autre élément qui permet aux Cats d’être si bons…
Une chimie incroyable
L’esprit de corps entre les joueurs est incroyable au New Hampshire – et ce n’est pas à négliger. Évidemment, on pense tout de suite à Bichette et Guerrero, qui jouent ensemble depuis un an, mais il y a plus que ça. Tous les gars se respectent et reconnaissent le talent des autres.
Dans un texte du site Athlétique, on apprend que Vladimir Guerrero a volontairement choisi de bunter en 10e manche pour faire avancer son coéquipier sur les sentiers. Il avait le sentiment que Gurriel, qui le suit dans l’ordre des frappeurs, avait plus de chances que lui de produire un point. Junior a affirmé que son coéquipier était plus en feu que lui et qu’il serait en mesure de faire rentrer le coureur s’il était au troisième.
C’est exactement ce qui est arrivé et les Cats ont gagné le match.
Et ce n’était pas une commande du gérant puisque ce dernier était un peu fâché!
Je mentirais si je disais que je n’étais pas fâché sur le coup. (…) Ce gars-là peut changer le cours d’un match d’un seul élan! – John Schneider
Venant de la part d’un gars de 19 ans à peine, j’ai trouvé que le Junior a fait preuve de beaucoup de maturité. Il a construit un point même si personne au monde ne lui aurait reproché de s’être élancé comme il en est capable.
Le bonheur est au rendez-vous à Manchester et les jeunes apprennent dans la victoire. Qu’est-ce qu’une organisation peut demander de plus?