En Kevin Cash, les Rays disposent d’un grand manitou qui contrôle chaque détail. Il est intelligent, drôle, cynique et parfaitement préparé. Il est également capable de bien doser l’avalanche d’informations transitant via son bureau au quotidien tout en instaurant un climat de confiance et des relations étroites avec ses joueurs.
Bien que l’incertitude persiste quant à leur avenir en Floride, l’administration des Rays est devenue la norme pour l’ensemble des clubs des Majeures. Les partisans de baseball du Québec salivent déjà à l’idée de récolter les fruits du travail de Cash.
Des professionnels dédiés
De plus, l’équipe regroupe une belle gamme de professionnels dédiés à la cause. Des spécialistes en processus jusqu’aux diététiciens du sport en passant par des experts en sciences de l’information, ils ont tous un but, le bien de l’équipe.
Les succès actuels – ils sont dans la course pour une place de meilleur deuxième – ne datent pas d’hier. Les Rays disent qu’il s’agit de mettre leurs joueurs, et leur équipe, dans la meilleure position pour réussir. Ils ont surmonté un début difficile de 34-40 pour remporter 90 matchs en 2018 et le rythme se poursuit cette saison.
Les Rays sont à l’avant-garde de l’ère informatique du baseball depuis que son propriétaire, Stuart Sternberg, a pris le contrôle de la franchise en octobre 2005 et s’est mis au travail pour faire de l’une des équipes les moins performantes de ce sport l’une de ses plus réussies.
Un noyau d’une très grande qualité
Cette saison, les Rays sont dirigés par une équipe de lanceurs avec la meilleure moyenne de points mérités de la Ligue américaine (3.53) et une offensive classée neuvième en termes de points marqués.
Voici un aperçu de la façon dont les Rays ont discrètement construit l’une des meilleures équipes de baseball avec une série d’acquisitions sous le radar. Le noyau de l’équipe est constitué de Austin Meadows, Tyler Glasnow, Tommy Pham, Avisail Garcia, Charlie Morton, Nick Anderson, Emilio Pagan, Ryan Yarbrough et du lanceur vedette Blake Snell.
L’équipe est passée maître dans l’art d’obtenir d’excellents résultats sur le terrain en jonglant avec une masse salariale nettement inférieure à la moyenne. Cette année ne fait pas exception à la règle, car Tampa Bay se dirige allègrement vers une campagne de 95 gains.
