Le bilan 2018 des White Sox

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Maxime Lauzier

Publié le 3 novembre 2018 à 5h00

Trente jours, trente équipes, trente bilans de la saison 2018, du plus mauvais au tout meilleur. Pendant tout le mois de novembre, je vous propose de faire le bilan de chacune des trente équipes.

Pour retrouver les articles concernant les équipes précédemment évoquées :

Aujourd’hui, on parle des White Sox de Chicago.

Le résumé de la saison

Bilan 2018 : 62 – 100

Les White Sox vivent dans l’ombre des Cubs. À vrai dire, leur saison s’est passée sans qu’on en parle beaucoup. Qu’y aurait-il eu à dire? En plus de ne pas être prétendants, cela fait des années qu’ils finissent dans les profondeurs du classement. Les voir terminer la saison avec 100 défaites n’est pas une surprise. Sans les saisons correctes de 2010 et 2012, la décennie qui s’achève aurait été la pire de l’histoire de la franchise. Ce n’est donc pas exagéré de dire que le niveau est piètre et depuis longtemps. Alors que l’équipe est en reconstruction depuis cinq ans, la saison qui s’est achevée fut la pire depuis 1970. Les problèmes sont nombreux et l’optimisme aura du mal à se faire une place dans le sud de Chicago.

La rotation est faible, sinon mauvaise. Le seul motif de satisfaction vient de Reynaldo Lopez qui peut vraiment devenir un excellent lanceur. Il n’a que 24 ans et a affiché une moyenne de 3.91 points mérités par match.

Reynaldo Lopez – photo : theathletic.com

Carlos Rodon a également des atouts à faire valoir. En dehors de ça, c’est le néant.

Lors des échanges estivaux, la relève a été dépouillée par les Brewers (Joakim Soria et Xaver Cedeno) et les Phillies (Luis Avilan). Actuellement, il n’y a pas de stoppeur attitré. La déconfiture vécue en 2018 a donc une explication : une défense limitée.

Quelle stratégie et quelles ambitions pour 2019?

Les White Sox et leur gérant, Rick Renteria, ne pourront envisager une remontée au classement qu’à deux conditions loin d’être simples à remplir : densifier son équipe de lanceurs et diversifier ses talents en attaque.

Rick Renteria – photo : David Banks/Getty Images

Actuellement, cette dernière présente un caractère unidimensionnel inquiétant. Il ne suffit pas de taper des circuits (16e équipe des Majeures). Il convient aussi de remplir les buts. Les statistiques suivantes démontrent bien une incapacité à se rendre plus souvent au premier but :

  • présence sur les buts (OBP) : .302 (26e sur les 30 équipes)
  • nombre de retraits sur prises subis : 1594 (9.84 par match), le plus élevé des Majeures
  • nombre de buts sur balles obtenus : 425, 29e bilan juste devant les Orioles

S’appuyer sur José Abreu sera forcément une bonne chose, mais il ne peut pas faire le boulot tout seul. L’arrêt-court Tim Anderson (25 ans, 20 circuits) et le joueur de deuxième but Yoan Moncada (23 ans) peuvent aussi progresser.

Ma prédiction pour 2019 : un peu mieux grâce à la progression des nombreux jeunes (73 victoires et 89 défaites).

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