Trente jours, trente équipes, trente bilans de la saison 2018, du plus mauvais au tout meilleur. Pour commencer, commençons par les bons derniers en 2018 : les Orioles de Baltimore.
Le résumé de la saison
Bilan 2018 : 47 – 115
Catastrophique. J’ai même envie de rajouter un mot finalement surprenant : inattendu, car personne n’était dupe à l’orée de la saison 2018. C’était la dernière année pour les Orioles, le processus de reconstruction étant inévitable. Le joueur servant de pivot était Manny Machado. L’impossibilité de le conserver constituait un trou dans l’alignement de l’équipe de Baltimore qui était difficile à combler.
Après plusieurs années où les Orioles faisaient figure d’épouvantails, les propriétaires désiraient tout de même baisser le rythme des dépenses. À tort considérée comme une équipe à petit budget, les Orioles possédaient la huitième masse salariale la plus volumineuse pas plus tard qu’en fin d’année 2017!
En bons challengers ambitieux, les dirigeants de l’équipe ont choisi de jouer le tout pour le tout en début d’année, mais rien ne s’est passé comme prévu. Une série de défaites et un niveau très faible au niveau des lanceurs ont très rapidement plombé les ambitions des Birds. Pas plus tard que mi-mai, on savait déjà que l’équipe n’irait nulle part. Le bilan final de l’équipe est bien triste et il n’en reste plus qu’un champ de ruines aujourd’hui.
Quelle stratégie et quelles ambitions pour 2019?
Désormais, sans d’autres choix que de constater les dégâts, la reconstruction a été officiellement lancée cet été. Manny Machado est parti chez les Dodgers, tout comme Jonathan Schoop chez les Brewers. Des lanceurs sont passés chez les Braves et n’ont pas déçu depuis (Brad Brach et Kevin Gausman). Une preuve que l’encadrement des lanceurs fait défaut. C’est une première chose à revoir. De toute façon, Buck Showalter étant parti, il y aura du changement en profondeur.
Des jeunes ont déjà commencé à jouer en fin de saison. L’un deux a particulièrement plut aux partisans des Orioles. Cedric Mullins, 23 ans, voltigeur de centre, a tout de suite eu un impact sur la faible attaque de l’équipe. Le remplaçant d’Adam Jones est déjà trouvé. De manière générale, dans le champ extérieur, les solutions ne manquent pas : Austin Hays aura du temps de jeu, Trey Mancini fera partie des cadres de l’équipe, tout comme Mark Trumbo si la santé est au rendez-vous. Le plus important sera de développer des lanceurs de qualité à même de sécuriser une défense aux abois. Si l’enclos reste correct avec Richard Bleier et Mychal Givens, il y a encore des besoins. La rotation est à revoir en quasi-totalité, sauf Dylan Bundy, et encore…
Quant à l’avant-champ, Jonathan Villar en deuxième base et Tim Beckham en arrêt-court feront l’affaire. On ne vise pas la Série mondiale, mais il y a tout de même un trou au troisième but, mais ça donnera une opportunité au jeune Ryan Mountcastle. Il reste enfin le plus gros problème de cette équipe auquel je suis incapable de donner des pistes de solutions : Chris Davis.
Ma prédiction pour 2019 : à peine mieux (62 victoires et 100 défaites).