Le 8 septembre prochain, le Temple de la renommée accueillera Larry Walker. Ce dernier a longtemps attendu ce moment-là (10 ans d’essai en plus de voir la cérémonie de 2020 avoir lieu en 2021), mais ça ne l’a jamais empêché de dormir.
Pourquoi? Parce qu’il ne s’est jamais dit qu’il était un gars digne de Cooperstown. Il n’était qu’un gars parmi tant d’autres qui tentait de faire sa marque.
Je trouve que je suis un gars ordinaire dans tout ce que je fais et je suis dans la vie. Je ne me mets certainement pas sur un piédestal.
Je ne me rappelle pas d’une seule fois dans ma carrière où j’ai pensé que j’avais ma place à Cooperstown
– Larry Walker
Cela ne le rend pas moins excité pour autant, mais ça démontre quand même quel genre de joueur il était et quel genre d’homme il est.
C’est ce qu’on retrouve au sein de ce texte signé Frédéric Daigle, de La Presse Canadienne, en marge de la conférence de presse tenue par le futur membre du Temple.
Ultimement, il sait qu’il est un gars qui n’était peut-être pas le plus talentueux et qu’il avait besoin de temps pour devenir un joueur des Majeures, mais qui a quand même fini par percer.
Et pour ça, il crédite les Expos et leur excellent travail de développement.
Même s’il portera la casquette des Rockies du Colorado au Temple de la renommée, le Canadien n’a pas oublié ses années à Montréal.
Selon lui, s’il n’y avait pas eu les Expos, il ne serait sans doute pas là.
Mes années Expos sont celles au cours desquelles j’ai tout appris.
Les Expos m’ont permis d’apprendre les rudiments du sport et de gravir les échelons du baseball un à la fois, un niveau par saison jusqu’aux Majeures.
– Larry Walker
Celui qui a joué six ans à Montréal deviendra le deuxième Canadien de l’histoire à faire sa place au Temple. Il deviendra aussi le dernier pilier de la première mouture des Expos à faire son entrée au Temple.
Oui, le moment sera donc spécial au Québec.
- Bonne décision.
- Voici les joueurs du mois.
- Pas facile pour lui.
- Ils n’auront pas le choix de gagner.
