La saison 2018 revisitée de A à Z

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Maxime Lauzier

Publié le 3 janvier 2019 à 14h00

Le 31 décembre de l’année dernière, je vous faisais part de cinq moments coups de cœur qui ont marqué ma saison 2018. Nous voilà désormais en 2019, mais pour les plus nostalgiques d’entre nous, je vous propose de revenir une ultime fois sur les joueurs et faits marquants de la dernière saison.

Cano le dopé, deGrom le Cy Young

A comme Acuña. Ronald Acuña. Le Kid de Géorgie a enflammé toute la Ligue par son immense talent pour sa première saison dans le grand show avec 111 matchs et 26 coups de circuit. Accrochez-vous, ce n’est qu’un début.

B comme Boston. Les grands champions de la saison 2018. Les Red Sox de Boston ont survolé la saison en empochant 108 victoires. Encore plus dominants en séries, les Red Sox ont logiquement remporté le neuvième trophée de leur histoire.

Boston Red Sox
Les Champions de la Série mondiale 2018 : les Red Sox de Boston. Photo – Getty Images

C comme Canó. Le 15 mai 2018, le joueur de deuxième-but des Mariners de Seattle Robinson Cano a été suspendu pour 80 rencontres pour avoir enfreint la politique antidopage conjointe du Baseball majeur et de l’Association des joueurs. Une affaire qui n’a pas semblé déranger les Mets de New York, sa nouvelle équipe depuis peu.

D comme deGrom. Le lanceur des Mets de New York Jacob deGrom a connu la meilleure saison de sa carrière. Sa fiche de 10 victoires contre 9 revers ne saute pas aux yeux, mais ses 1.98 de MPM, ses 269 retraits au bâton, ses 0.912 de WHIP et son trophée Cy Young en disent long sur le niveau qu’il a affiché à chacune de ses sorties.

https://twitter.com/BasebaIlKing/status/1062855587753390080

E comme Edwin. Non pas Edwin Encarnacion, auteur d’une autre très bonne saison chez les Indians de Cleveland, mais Edwin Diaz. Le lanceur de relève des Mariners a terminé 2018 avec 57 sauvetages, soit le deuxième plus haut total en une seule saison derrière Francisco Rodriguez et ses 62.

Sayonara Ichiro

F comme Floride. Le baseball et la Floride font-ils bon ménage? Difficile à croire. D’un côté les Marlins, un club qui essaye de se reconstruire en vendant presque tout son effectif, de l’autre, les Rays, auteurs contre tout attente d’une superbe saison de 90 victoires, mais sur le point de déménager. Allez comprendre. Un seul point commun entre les deux : des stades vides de spectateurs.

G comme Giancarlo. Il n’y en avait que pour ses yeux l’hiver dernier et tout le monde s’excitait de le voir se joindre à l’alignement des Yankees. Finalement, Stanton a connu une saison somme toute ordinaire avec 38 circuits et 100 points produits. Certes, ce n’est pas mauvais, mais on a un peu tendance à le surestimer je trouve. Ah et puis, Stanton a encaissé 211 «K» l’an passé, un sommet en carrière.

H comme Hall Of Fame. La cuvée 2018 du Temple de la Renommée était tout simplement exceptionnelle. Chipper Jones, Vladimir Guerrero, Jim Thome, Trevor Hoffman, Jack Morris et Alan Trammell. Rien que ça!

Ichiro Suzuki
Ichiro part en retraite bien méritée. Photo : UPI

I comme Ichiro. Ichiro Suzuki a mis un terme à sa carrière en 2018 après 18 saisons et 2651 matchs joués. Il termine avec 3089 coups sûrs, une moyenne au bâton de .311 et de très grandes chances de rejoindre d’ici quelques années le Temple de la Renommée.

Ça sent la fin pour Jose Bautista

J comme Joey Bats. Jose Bautista a fait un peu peine à voir en 2018 en portant trois chemises différentes en une seule saison : Braves, Mets et Phillies. Ça sent la fin.

https://twitter.com/mlbtraderumors/status/998204893407186947

K comme Khris Davis. King Davis est le roi des circuits pour la saison 2018 avec 49 bombes. Lui et son équipe des Athletics d’Oakland ont été intraitables à partir du mois de juin. Seuls les Yankees ont pu les stopper en s’imposant lors du match suicide.

L comme Los Angeles. Les Dodgers ont échoué pour la deuxième année de suite en finale. Une belle preuve que les millions n’achètent pas un esprit d’équipe. Pas mieux pour les Angels.

M comme Mookie. Le génial joueur des Red Sox Mookie Betts est tout simplement exceptionnel. Ses stats ahurissantes – 129 points produits, 32 circuits, .346 de moyenne, .640 de SLG et son trophée de MVP – ne lui ont pas empêché de garder les pieds sur terre en venant au secours des sans abris.

N comme Nola. J’ai découvert le lanceur des Phillies de Philadelphie cette saison et force est de constater que j’ai été impressionné. Aaron Nola est tout un joueur. 17 victoires, 6 défaites, 2.36 de MPM et 224 «K» en 33 départs. Les Phillies ont de l’or entre les doigts avec cette patte droite.

https://twitter.com/PitchingNinja/status/1046313412521746432

O comme Ohtani. Shohei Ohtani a été une attraction à lui seul en se faisant un nom comme lanceur (4-2, 3.31 de MPM et une balle rapide à 100 mph) ainsi qu’avec un bâton entre les mains en frappant 22 coups de circuit. Du jamais vu depuis Babe Ruth.

P comme Portland. Le nom de la ville de la côte ouest américaine est souvent revenu dans les discussions du dossier « expansion », tout comme Montréal. Tiens donc.

Q comme « Qu’est ce qu’attends Rob Manfred pour officialiser la venue d’une équipe de la MLB à Montréal? »

R comme Rookie Of the Year. J’ai nommé Shohei Ohtani (encore lui) et Ronald Acuña Jr. (encore lui).

S comme Snell. Blake Snell a été sublime. Pour sa troisième saison en carrière, le lanceur des Rays a remporté un trophée Cy Young amplement mérité. Une fiche de 21-5, 1.89 de MPM et 221 «K» ne peut que vous convaincre.

T comme Trout. Tout semble trop facile pour Mike Trout qui a une nouvelle fois joué une classe au dessus de tout le monde. 39 circuits, 24 buts volés, .312 de moyenne… j’arrête là.

https://twitter.com/MLB/status/1034293367515963392

U comme Un. En 2018, il n’y avait qu’un seul endroit pour vous donner, en français, toutes les infos que vous souhaitiez avoir sur votre sport et vos joueurs préférés : Passion MLB.

V comme Vlad Jr. Depuis son circuit victorieux au Stade olympique en mars 2018, tout le monde l’attend dans la MLB. Préparez vous, c’est surement pour cette année.

W comme Walker Buehler. Le jeune lanceur des Dodgers a un bras canon et un solide mental. Le Kid me fait grandement penser à Tim Lincecum à ses débuts. Un joueur à suivre de très près.

X comme Xander. Dans l’ombre de Mookie Betts et J.D. Martinez. Xander Bogaerts a été un des hommes clés du succès des Red Sox en 2018. Un joueur complet ô combien sous-estimé, surtout quand j’entends les foules s’extasier devant les Stanton et autres Yasiel Puig.

Xander Bogaerts, un joueur plein de talent que beaucoup d’équipes aimeraient avoir en leur possession. Photo – Nancy Lane/Getty Images

Y comme Yelich. Pour ceux qui ne connaissaient pas encore Christian Yelich, je suppose que la surprise a du être grande. Moi-même je ne m’en attendait pas tant de la part du joueur des Brewers de Milwaukee, MVP indiscutable de la Nationale avec ses 187 coups sûrs, 34 doubles, 36 circuits, 110 RBI et .326 de moyenne au bâton.

Z comme zéro. Statistique amusante. Le lanceur de relève des Cubs Brandon Morrow est devenu le premier joueur de l’histoire à finir la saison avec zéro victoire et zéro défaite tandis qu’il enregistrait plus de 20 sauvetages.

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