Stuart Sternberg, le propriétaire actuel des Rays de Tampa Bay, a profité d’une rencontre de presse avec un représentant du Tampa Bay Times pour faire le point sur les performances de son équipe et entrevoir le futur au-delà de la saison 2027.
Pourquoi 2027? Il s’agit de la date de fin du bail qui le lie au Tropicana Field, domicile actuel de la formation.
Ce n’est pas un secret pour personne que ce stade est considéré comme le pire des Majeures et qu’aucun signal n’est parvenu à Sternberg concernant la construction d’un nouveau.
Aussi, la solution d’une garde partagée avec Montréal à compter de 2028 est l’unique avenue à exploiter pour le futur de son club.
Hier, nous apprenions que le développement du Bassin Peel passait par la construction d’un stade de baseball. Malgré la présentation d’une maquette du secteur sans stade, il appert que cette possibilité serait toujours sur la table.
Possiblement dans l’espoir de mettre de la pression sur les politiciens de la côte ouest de la Floride, Sternberg persiste et signe en répétant que la garde partagée au nord de la frontière est pour lui une priorité et la seule option à ses yeux.
Les succès des Rays au cours des années devraient fournir à Sternberg suffisamment d’arguments pour attirer l’attention des représentants des villes de Tampa Bay et de St-Petersburg afin de construire un nouveau stade, mais pour le moment, il n’en est rien.
Lié aux Rays depuis 15 ans, Sternberg n’a pas l’intention de vendre ses intérêts dans l’équipe et souhaite pouvoir fournir des conditions gagnantes à son personnel.
Questionné à savoir quelle serait sa réaction advenant un échec du projet Montréal, Stuart Sternberg a mentionné ne pas s’être imaginé cette éventualité et confié ne pas avoir de plan B en tête.
