On va se l’avouer, David Price a cloué le bec de tous ses détracteurs hier. Prenons moi, par exemple, qui l’a bien aimé lors de ses débuts avec les Jays, mais qui a déchanté assez vite une fois octobre 2015 arrivé. J’étais de ceux qui l’ont critiqué ouvertement, mais ses trois victoires face aux Astros et aux Dodgers m’ont forcé à me rétracter. En date d’aujourd’hui, je n’ai rien à redire contre lui.
Mais il faut se donner une explication. Comment un gars considéré comme le plus grand chockeux de l’histoire il y a à peine deux semaines a-t-il pu se rendre jusque là? Les prières de Price ont-elles été entendues? A-t-il travaillé plus fort qu’avant? S’est-il frotté à des adversaires qui n’ont pas joué à la hauteur de leur talent?
Ou a-t-il… joué à Fortnite?
On ne sait pas trop l’impact réel de Fortnite là-dedans, mais une chose est certaine : cela l’a aidé. Price, qui a appris à la dernière minute qu’il était d’office pour le cinquième match, a demandé à Eovaldi de venir gamer avec lui après la victoire du match numéro quatre.
Une direction différente
Ce qu’il faut savoir, c’est que le jeu Fortnite ne fait pas l’unanimité dans le monde du sport. Certaines équipes de la OHL (Ontario Hockey League) ont même choisi de bannir ce jeu en raison de la dépendance créée chez certains jeunes.
Le cas de la MLB n’est évidemment pas le même, étant donné qu’il s’agit de joueurs professionnels et non de joueurs d’âge junior, mais il n’en demeure pas moins que le jeu peut être dangereux. Par ailleurs, Price avait été critiqué en mai lorsqu’il souffrait du syndrome du tunnel carpien et que ses détracteurs ont fait le lien (qu’il a réfuté) avec son amour pour les jeux vidéos.
Cependant, quand il est bien utilisé comme dans le cas présent, il peut s’avérer un évacuateur de stress important… ce jeu-là n’a pas fini de faire jaser!