Le statut du releveur des Blue Jays Ken Giles a changé deux fois en deux jours. Dans son point de presse quotidien, le gérant Charlie Montoyo a indiqué hier que le closer avait des symptômes de grippe, ce qui l’empêcherait de lancer. Eh bien voilà que ce matin, sa congestion nasale s’est transformée en douleur au bras causée par une mauvaise nuit de sommeil. Ce volte de face cache-t-il quelque chose?
Peu de signes de faiblesse
Cette incohérence soulève beaucoup de questions. Le closer des Jays serait-il blessé? Peu de signes laissent croire que ce pourrait être le cas. Depuis le début du camp, Giles se débrouille plutôt bien après une sortie difficile le 28 février dernier. Sans même retirer un seul frappeur, Giles avait accordé deux coups sûrs, quatre points et trois buts sur balles aux Phillies. Depuis, il s’est bien repris et a retiré sept frappeurs sur des prises en 2.2 manches de travail.
L’ancien Astros n’a jamais été un abonné de la liste des blessés. En carrière, il n’a manqué que huit matchs en raison de blessures au dos, au poignet et à la cheville. Sa dernière absence remonte à avril 2018.
Alors, que se passe-t-il à Dunedin? Les Blue Jays cacheraient-ils une mauvaise surprise printanière?
Et s’il était blessé…
Si c’est le cas et que Ken Giles doit s’absenter quelque temps, les Blue Jays devront traiter avec un autre problème : le manque de profondeur de leur enclos. L’enclos projeté des Torontois ne contient aucun joueur ayant précédemment joué le rôle de closer dans sa carrière, dans les mineures ou dans les Majeures (sauf potentiellement Bud Norris).
Le droitier n’a pas lancé depuis le 12 mars et sa prochaine sortie ne cesse d’être repoussée. Selon Montoyo, il pourrait être sur la butte quelque part lors des matchs de dimanche et de lundi. Le dossier est à suivre.
