Lorsque les Dodgers ont finalement mis la main sur le Trophée des commissaires, l’ambiance était à la fête pour l’équipe californienne. Pour la première fois depuis 1988, l’équipe trônait au sommet de la MLB et, pour la première fois, Clayton Kershaw, Cody Bellinger et Justin Turner étaient champions.
Sauf que ça s’est gâté pour ce dernier, alors que nous avons appris qu’il avait été retiré de la sixième et dernière rencontre en raison d’un test positif à la COVID-19. C’était donc très étrange de le voir revenir sur le terrain pour célébrer la conquête avec ses coéquipiers..
Une enquête a donc été lancée, et nous avons appris tout récemment que Turner ne serait pas sanctionné par Rob Manfred.
Voici d’ailleurs les déclarations de Turner, de Manfred et des Dodgers.
En effet, le commissaire affirme que malgré les erreurs qui ont été effectuées cette soirée-là, on ne peut imputer l’entièreté du blâme sur Turner. Plusieurs erreurs de communication seraient en cause, notamment de la part des employés du stade et de l’équipe, ce qui amène Manfred à blanchir le joueur de troisième but des Dodgers.
En fait, le commissaire l’avoue, la ligue a mal géré la situation et elle est à blâmer. Une seule personne aurait dû prendre la situation de Turner en charge et le faire évacuer jusqu’à l’hôtel à la vitesse grand V.
De son côté, Turner avoue également qu’il doit porter une partie du blâme. Il explique que de voir son rêve de remporter la Série mondiale se concrétiser l’a amené à être un peu insouciant, et il en est profondément désolé. Il ne se défile pas en rejetant le blâme sur autrui.
Bref, on sent que la situation est bien malencontreuse pour tout le monde, et c’est pourquoi Rob Manfred a décidé de blanchir Turner. Après tout, tous ont joué un rôle dans cette bourde.
Un dossier de réglé, donc.