Vendredi dernier, le joueur de troisième but des Indians de Cleveland, Jose Ramirez, a frappé un autre coup de circuit. Avec 37 longues balles dans la besace, Ramirez se situe à une longueur de J.D. Martinez (38), meneur incontesté dans cette catégorie. Cependant, «JRam» n’est pas qu’un cogneur de puissance puisqu’il a à déjà son actif 27 buts volés… 37 circuits, 27 bases dérobées. Ramirez est aux portes du célèbre club des 30-30 et pourrait même avoir une chance d’entrer dans le club très sélect des 40-40.
Mieux qu’en 2017
La saison passée, Jose Ramirez avait été étincelant avec les Indians au cours d’une campagne de 102 victoires. Le talentueux joueur polyvalent avait présenté une excellente ligne offensive de .318/.374/.583 avec 29 circuits et 56 doubles. Il avait terminé à la troisième place dans les votes pour le trophée MVP derrière Jose Altuve et Aaron Judge.
Cette saison, Ramirez fait encore mieux. Le joueur a atteint son record de circuits en carrière avant la pause du Match des étoiles et, actuellement, il frappe pour .300/.412/.632 et a déjà 91 points produits, contre 83 la saison passée.
Ce qui nous intéresse ici est de savoir si, avec ses 27 buts volés, Jose Ramirez a une chance légitime d’atteindre le plateau des 40. Si je mets ma main à couper qu’il dépassera sans problème les 40 circuits cette saison, je n’en ferai pas de même avec les buts volés.
Aux portes du 40-40
Pour entrer dans ce club, le dress code est impitoyable. Il faut présenter ses cartes. Cartes sur lesquelles il faut un minimum de 40 longues balles et 40 bases volées. Ils ne sont que quatre dans toute l’histoire de la MLB à être membres de ce prestigieux gentlemen club.
Jose Canseco (42 HR-40 BV, 1988), Barry Bonds (42-40, 1996), Alex Rodriguez (42-46, 1998) et enfin Alfonso Soriano (46-41, 2006) en sont les heureux membres. Bon sur les quatre, trois ont fait l’objet d’accusations de dopage, mais les chiffres sont là, et ils ne bougeront pas.
Dans une ère où les buts volés se font rares (Trea Turner mène la ligue avec 32), Jose Ramirez en a besoin de 13. Il reste 41 matchs au joueur dominicain pour tenter de réaliser un exploit qu’on peut compter sur les doigts d’une main. Faisable, pas faisable? Le joueur n’en fait sans doute pas un objectif, mais de notre côté, nous garderons un œil au quotidien sur les exploits du joueur de Cleveland. Juste au cas où!
Dans le pire des cas, on se contentera de voir Jose Ramirez entrer dans le club des 30-30, chose qui n’a pas été faite depuis la saison 2012 avec Mike Trout et Ryan Braun.
