Joe Girardi a dirigé les Yankees de New York pendant 10 saisons de 2008 à 2017, avec une moyenne de 91 victoires par saison et 28 victoires en séries éliminatoires.
Dans des circonstances normales, il serait rentré au bercail dans un brouhaha infernal. C’est tout de même le dernier gérant à avoir remporté les grands honneurs dans le Bronx.
Mais hier, lors du match hors-concours entre les Yankees et les Phillies de Philadelphie, c’était très tranquille. Bienvenue en 2020.
Et ce n’est pas le principal intéressé qui va s’en plaindre.
« Parfois, même si c’est vraiment apprécié, c’est inconfortable parce qu’on ne sait pas vraiment comment agir quand on a une ovation debout dans le stade adverse. Je pense que de bien des façons, c’est vraiment agréable, et j’ai eu beaucoup d’applaudissements quand nous avons joué contre les Yankees à l’entraînement en Floride. Mais c’est un peu inconfortable parce que vous ne savez pas comment agir. »
Mais malgré les circonstances actuelles, Girardi était fébrile avant la rencontre.
« Je pense que ce sera étrange parce que je ne suis pas habitué à aller dans l’autre abri ou l’autre vestiaire. Ce sera vraiment bien de revenir et de voir des gens que je connais. Je dois m’assurer de ne pas ouvrir la mauvaise porte quand je descends les escaliers. »
Girardi amènera ce qui manquait aux Phillies depuis plusieurs années. Un mélange de leadership de la vieille école accompagnée des outils développés dans les dernières années.
Souhaitons-lui qu’il soit aussi populaire qu’à New York, car Philadelphie n’a pas la réputation d’être tendre envers ses joueurs et ses entraîneurs.
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- Les Jays devraient être fixés sous peu.
