Hier soir, encore une fois, Yoshinobu Yamamoto a été excellent.
En sept manches sur le monticule contre les Rangers, le Japonais a tout cassé. Il a retiré 10 gars sur des prises et il n’a pas donné de point ou de but sur balles aux frappeurs adverses.
Dans un gain de 3-0 et face à un Jacob deGrom qui a lui aussi lancé pendant sept manches (quel duel de lanceurs, quand même), cela a fait la différence pour les siens.
Avec Shohei Ohtani qui n’a pas recommencé à lancer, avec Blake Snell qui est blessé, avec Roki Sasaki qui se cherche un peu et avec Clayton Kershaw qui n’est pas encore prêt, les Dodgers sont contents de compter sur Yamamoto.
Sa moyenne de 0.93 cette saison (en 29 manches de travail) a de quoi impressionner. Chez les partants qualifiés, seuls Chris Bassitt et Drew Rasmussen, deux lanceurs de l’Américaine, font mieux.
Celui qui a 38 retraits au bâton cette saison a vu son gérant dire de lui qu’il était présentement le meilleur lanceur de la Nationale.
Dave Roberts a dit ne pas vouloir manquer de respect envers Paul Skenes (et j’ajouterais les noms d’Hunter Greene ou de Zack Wheeler au passage), mais je crois que le skipper a raison.
En ce moment, Yamamoto est intouchable.
Yamamoto est le lanceur le mieux payé de l’histoire (si on ne tient pas compte du contrat de Shohei Ohtani, qui n’a pas lancé depuis 2023) et en ce moment, il démontre que son contrat de 325 M$ ne sortait pas de nulle part.
Et ce ne sont pas les Dodgers qui vont s’en plaindre.
