Javier Baez connaît ses meilleurs moments à New York

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Maxime Lauzier

Publié le 6 septembre 2021 à 14h00

Eh bien oui, un autre article sur les Mets! Que voulez-vous, c’est comme ça avec l’équipe sportive la plus fascinante d’Amérique du Nord, tout sport confondu.

Aujourd’hui, c’est encore le joueur d’avant-champ Javier Baez qui fait parler de lui, mais pour les bonnes raisons, cette fois. 

Après des débuts plus difficiles avec sa nouvelle formation depuis son arrivée dans la Grosse Pomme à la date limite des transactions, la vedette des Mets semble avoir retrouvé l’élan des beaux jours. Du moins, une évolution de celle-ci, car ce dernier a une nouvelle approche au bâton qui semble lui sourire et qui plaît à son gérant, Luis Rojas.

https://twitter.com/SNYtv/status/1434863049387749377?s=20

Un talent indéniable

Javier Baez est tout un joueur de balle. Rappelons qu’il est sorti neuvième au total du puissant encan amateur de 2011 et qu’il a été un des grands responsables de la conquête de 2016 des Cubs de Chicago, mettant fin à une disette de 108 ans sans championnat pour l’équipe de la ville des vents. 

C’est dans ce contexte qu’il était grandement attendu par les partisans new-yorkais et enfin (mieux vaut tard que jamais, me direz-vous), il commence à livrer la marchandise. Après s’être fait détester pour le scandale des pouces, il contribue au succès de son équipe, qui lutte toujours pour une place en série de fin saison.

https://twitter.com/passion_mlb/status/1432131021714165769?s=20

Depuis son retour de blessure le 22 août dernier, le joueur de 28 ans a quand même à sa fiche trois coups de circuit et cinq points produits en 12 départs. Encore hier, dans la victoire face aux rivaux de division, les Nationals de Washington, le numéro 23 à été parfait à la plaque, frappant pour 4 en 4. 

Comme le souligne l’homme à la barre de la formation basée dans le district de Queens, Luis Rojas, son protégé est plus agressif dans le rectangle des frappeurs, mais en choisissant mieux ses tirs. Il n’étire pas les bras pour rien et ne cherche pas à s’élancer sur les tirs moins précis qu’il reçoit, un peu à l’image de la mentalité du club.

Au final, c’est peut-être ce qui peut expliquer pourquoi ça a été plus difficile pour le joueur natif de Porto Rico depuis un mois. Un premier changement d’adresse pour lui en carrière, de nouveaux coéquipiers, un nouveau personnel d’entraîneur, des attentes différentes, etc. Cependant, il reste plus ou moins encore 25 parties au calendrier et si l’ancien des Cubs parvient à aider sa nouvelle équipe à se qualifier pour le baseball du mois d’octobre, on ne se souviendra que du positif et le négatif sera oublié. 

Un mot du propriétaire

Ah oui, le tout récent proprio du club a évidemment ajouté son grain de sel dans un tweet passif-agressif, disons-le ainsi. Ah, les Mets de New York, quelle équipe fascinante!

https://twitter.com/StevenACohen2/status/1434652220507754499?s=20

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