Greg Maddux est évidemment reconnu comme un grand de l’histoire des Braves d’Atlanta. Il a sa place au Temple de la renommée et ses quatre titres de lanceur de l’année font de lui un joueur mémorable.
Ce qui le rendait si fort, c’était sa compréhension des séquences de jeu. Il savait comment piéger les frappeurs en décidant comment leur présenter ses tirs dans un ordre particulier.
Mais voilà qu’en marge d’un documentaire à son sujet, on a compris qu’il était encore plus fort qu’on ne le croyait.
De la façon dont il travaillait avec son receveur Eddie Perez, c’est qu’il avait trouvé une façon d’appeler ses propres tirs avant que le PitchCom (l’outil avec lequel les lanceurs envoient leurs signaux aux receveurs depuis quelques années) n’existe.
De la façon que ça fonctionnait, c’est que Maddux avait décidé du prochain tir avant que Perez ne lui retourne la balle en lui lançant. Et c’est de la façon dont Maddux l’attrapait que tout était décidé.
Par exemple, si Maddux attrapait la balle loin de son corps, cela voulait dire rapide à l’extérieur. Si c’était plus proche de son corps, c’était à l’intérieur.
Tous ses tirs avaient leur propre particularité et tout pouvait être un indice. Se gratter l’oreille, faire rebondir la balle dans son gant, se toucher l’oreille : tout était pris en compte.
Ce qui rend le truc encore plus fou, c’est que personne ne savait que ça existait. Perez n’avait pas le droit d’en parler, ce qui faisait en sorte que les gens n’étaient pas suspicieux.
Quand même, hein?
De penser que personne ne savait qu’un tel système existait ajoute forcément à la légende du lanceur, qui faisait partie d’une rotation de feu avec les Braves à ses belles années.
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