Certaines histoires sont faites pour être enterrées, d’autres valent qu’on se les remémore, surtout quand il s’agit des Expos. Après avoir fêté ensemble hier le 50e anniversaire de Delino DeShields, je vous propose du lourd, du très lourd aujourd’hui en la personne de Gary Carter.
À Cooperstown en Expo
Si ce 16 janvier me pousse à parler du Kid, c’est qu’à la même date en 2003, Gary Carter apparaissait devant les médias une semaine après avoir appris qu’il était devenu un nouveau membre du Temple de la renommée (avec Eddie Murray). Ce jour-là, le président de la prestigieuse institution, Dale Petroskey, annonçait que le logo de la casquette qui figurerait sur la plaque du joueur serait celui des Expos.

Une première dans l’histoire du Temple et des Expos. Gary Carter a été rejoint quelques années plus tard par Andre Dawson en 2010 et Tim Raines en 2017.
Un dernier mot qui revient au Temple
Ce qu’il faut savoir, c’est que les joueurs n’ont pas le choix. C’est le président du Temple de la Renommée qui décide quel sera le logo qui apparaîtra sur la plaque du joueur.
Même si Gary Carter avait exprimé sa préférence pour celui des Mets de New York avec qui il a remporté la Série mondiale de 1986, il a eu celui des Expos. Le président a justifié le choix du logo en expliquant que Montréal était l’équipe avec qui il avait eu le plus d’impact. Carter n’a fait aucune remarque et s’est montré, gentleman tel qu’on le connait, très satisfait du choix du Temple.
Le Kid a passé 12 saisons avec les Expos avec qui il a frappé 1427 coups sûrs, dont 220 circuits, avant de signer avec les Mets pour cinq saisons (de 1985 à 1989). Carter a pris part à sept Matchs des étoiles avec l’uniforme des Expos (11 au total).
L’histoire est toute autre pour Andre Dawson qui souhaitait avoir le logo des Cubs de Chicago et qui a fini avec celui des Expos. The Hawk avait d’ailleurs exprimé son mécontentement à l’annonce du choix estimant que malgré ses 11 années à Montréal, c’était ses six années passées avec les Cubs qui lui avaient valu son intronisation au Temple. Il en avait profité pour blâmer le turf du Stade olympique pour lui avoir abîmé les genoux pendant toutes ces années.
Ce n’est pas la meilleure façon pour se faire aimer à vie par les fidèles partisans des Expos.